A
la suite du départ du doyen Johan Dobbelaere à
la pension, c’est une équipe de quatre
personnes qui lui succèdent pour Bruxelles-Ouest,
composée de Marie-Paule Gendarme, Ria Dereymaecker, le
père Jean-Jacques Sanza et le père Cédric Pauwels.
Une journée au centre spirituel ND de la Justice a eu lieu
la semaine passée pour lancer l’année. Le travail d’équipe a
surtout consisté à définir les missions de l’équipe :
- accompagnement des personnes nommées,
- préparation des rencontres des RUP et nommés,
- écoute de ce qui se vit dans les UP,
- examen de certaines questions liées au temporel.
Si chacun a des missions plus particulières en fonction de
ces compétences , nous portons ensemble le doyenné pour les
pastorales néerlandophones et francophones sans oublier les COE.
Le projet sera élaboré au fur et à mesure et la première étape
consiste à écouter et découvrir la réalité du doyenné.
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Entrée Pastorale 2020
Sœurs et frères nous commençons une année pastorale dans des
conditions particulières dues à la poursuite des conditions sanitaires. Mais
nous ne devons pas céder au découragement, oui nous sommes dans une situation de
crise, mais les premiers mots de Jésus aux disciples enfermés au cénacle ne
sont-ils pas : « La Paix soit avec vous ». (Jn 20,19) Une Paix que le Seigneur
nous accorde et que nous avons à partager avec ceux qui ont peur, qui sont seuls
et désemparés, une paix à partager avec nos familles, nos amis, nos
connaissances, nos sœurs et frères de nos communautés paroissiales. Comment
faire, me direz-vous ? Je vous invite à méditer la première lettre de saint Paul
Apôtres aux corinthiens chapitre 13 versets 1 à 13 :
« J’aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n’ai
pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une
cymbale retentissante.
J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la
connaissance de Dieu, j’aurais beau avoir toute la foi jusqu’à transporter les
montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien. J’aurais beau distribuer
toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque
l’amour, cela ne me sert à rien.
L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne
se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ; il ne fait rien d’inconvenant ; il ne
cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ;
il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui
est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il
endure tout.
L’amour ne passera jamais. Les prophéties seront dépassées, le don des langues
cessera, la connaissance actuelle sera dépassée.
En effet, notre connaissance est partielle, nos prophéties sont partielles.
Quand viendra l’achèvement, ce qui est partiel sera dépassé.
Quand j’étais petit enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un
enfant, je raisonnais comme un enfant. Maintenant que je suis un homme, j’ai
dépassé ce qui était propre à l’enfant.
Nous voyons actuellement de manière confuse, comme dans un miroir ; ce jour-là,
nous verrons face à face. Actuellement, ma connaissance est partielle ; ce
jour-là, je connaîtrai parfaitement, comme j’ai été connu.
Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité ; mais la
plus grande des trois, c’est la charité. »
Offrir la paix de Dieu, c’est être témoin d’amour dans chacune de nos rencontres
dans chacun de nos gestes. Nous ne serons vraiment les disciples du Christ que
quand nous aurons le sourire, la générosité, le pardon et la miséricorde au prix
de notre effort, de sacrifices. Nous le savons, aimer son prochain cela nous
coûte. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on
aime disait Jésus.
Tout cela doit aussi nous procurer la caractéristique du chrétien : la JOIE
Une joie communicative et source d’espérance. Une joie qui dans les
circonstances actuelles doit aussi nous aider à repenser les choses autrement
dans notre manière de témoigner de l’Évangile, dans notre manière de vivre les
sacrements. Nous sommes encore pour un temps dans l’obligation de célébrer
sobrement, prenons cela pour une chance de la découverte ou redécouverte d’une
vraie intériorité et d’une intimité avec le Seigneur. Que ce soit l’occasion de
nous recentrer sur l’essentiel : Jésus-Christ présent au milieu de nous.
Une nouvelle année pastorale dans les « conditions Covid » demande aussi une
nouvelle organisation, certes temporaire, mais nous ne savons toujours pas pour
combien de temps. Le protocole, établi entre la conférence épiscopale et le
gouvernement fédéral en mai 2020, reste d’application jusqu’ à nouvel ordre.
Cela nous oblige à nous adapter et à mettre sur pied de nouvelles initiatives.
Ainsi le coup d’envoi de la nouvelle année pastorale se fera localement. En
fonction des agendas, nous ouvrirons l’année pastorale le dimanche 4 octobre
lors de la célébration de 9h45 à Notre-Dame de Lourdes et lors de la célébration
de 11h15 à Saint-Pierre. Le week-end suivant lors de la célébration le samedi 10
octobre à 18h00 à Sainte-Cécile ainsi que le dimanche 11 octobre à 9h45. Lors de
ces célébrations, nous aurons l’occasion de découvrir la nouvelle équipe des
nommés, nous aurons aussi l’occasion de partager quelques nouvelles et
informations. Nous le regrettons, mais au terme de ces célébrations il n’est
toujours pas permis d’organiser quoique ce soit comme festivités. Un au revoir à
Marie-Paule Gendarme sera organisé lorsque les conditions seront meilleures,
probablement au printemps.
Dans nos communautés, le Covid a fait, et fait encore, directement ou
indirectement des ravages c’est pourquoi aussi nous vous invitons à participer
ou à être en communion de prière avec les membres de nos communautés lors des
célébrations suivantes : le premier jeudi de chaque mois à la messe de 18h30 à
Notre-Dame de Lourdes nous prierons spécialement pour les malades et le premier
vendredi de chaque mois lors de la messe de 18h00 à la Grotte Notre-Dame de
Lourdes nous prierons pour les défunts de nos communautés.
Actuellement, les équipes travaillent à l’organisation de la catéchèse, ce qui
n’est pas une mince affaire, puisqu’un protocole propre basé sur ce qui se passa
dans les écoles a été établi. Dans ce cadre est aussi réfléchie la célébration
des sacrements d’initiation chrétienne du mois de mai qui a été reportée. La
manière d’effectuer les nouvelles inscriptions et l’organisation concrète de nos
locaux qui risquent d’être trop peu nombreux.
Dans la mesure du possible, nous continuons aussi le thème « Laudato si » que
nous avions programmé sur deux ans. Là aussi pour l’instant nous fonctionnons en
mode mineur.
Comme vous le constater, les choses sont à réinventer, que l’Esprit-Saint
inspire toutes celles et ceux qui doivent organiser et prendre des décisions pas
toujours faciles, que l’Esprit-Saint inspire aussi tout le peuple de Dieu afin
qu’il demeure attentif aux signes des temps. Que celui qui a des oreilles
entende ce que l'Esprit dit aux Églises (Apocalypse 2,11 et 3,6)
Dans la joie de vous revoir et de célébrer avec vous Notre Seigneur
Jésus-Christ.
Abbé Philippe Nauts, responsable de l’Unité Pastorale l’Olivier.
Madame, Monsieur, chers familles,
Durant le confinement un proche, un membre de votre famille
un ami est décédé. Les directives gouvernementales n’ont pas toujours permis de
vivre ces moments dans la sérénité. Les offices à l’église ou les bénédictions
au cimetière étaient l’occasion de frustration et de manques. Maintenant que les
choses vont mieux, qu’il est possible d’accueillir plus de monde dans nos
églises, nous vous proposons de participer à une célébration d’adieu où vous
aurez l’occasion d’inviter famille, proches et amis, afin de pouvoir célébrer l’
« à-Dieu ».
Deux célébrations sont prévues dans notre unité pastorale le samedi 4 juillet.
Une première célébration aura lieu à 15h00
à l’église saint Pierre (sans eucharistie)
Une seconde célébration aura lieu à 16h30
à l’église saint Pierre (avec eucharistie)
Soyez vraiment tous et toutes les bienvenus cela sera
l’occasion de nous souvenir et de confier tous nos défunts à la grâce et la
miséricorde de Dieu
Abbé Philippe Nauts, Responsable de l’Unité Pastorale
l’Olivier
Week-end du 21 et 28 juin :
Après la messe, possibilité de groupes de paroles autour de
ce que nous avons vécu durant le confinement. C'est l'occasion d'un partage sur
nos vécus, nos ressentis durant cette période.
Il y a toujours possibilité aussi de rencontrer un prêtre si
on préfère le faire individuellement.
![](cecile/APPEL%20covid%20VF1.jpg)
![](cecile/plaquette%20DBG%20VF2.jpg)
Ouverture des églises
Chers amis,
Nous avons longuement attendu ce moment de pouvoir revenir à la messe, ce sera
chose possible dès le 14 juin pour les messes dominicales et dès le 8 juin
pour les messes de semaine. Mais en ce dimanche, nous fêtons encore dans le
secret de nos cœurs la Sainte Trinité. Pendant tout ce temps vécu en confinement
et aujourd’hui encore, ce que fait notre force c’est que Dieu « marche au milieu
de nous ». Il ne nous laisse pas tomber. Aux chrétiens, il est demandé de
raconter, de célébrer et de répandre l’évènement trinitaire offert dans
l’histoire de Pâques. Cette histoire est une histoire d’amour, car « Dieu a
tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit
en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle ». Baptisés, nous l’avons
été « au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit » et, à y regarder de près,
la Trinité est au cœur de notre vie de tous les jours. Quand le chrétien dit «
Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit », il exprime le visage trinitaire
de Dieu. Quand il dit « Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit », il
adore dans la Trinité le mystère de Dieu.
En terre africaine, l’Église se dit « Église famille de Dieu » par analogie à la
Trinité. Cette image contribue à une meilleure compréhension de l’unité et de la
communion entre Dieu le Père, le Fils et tous les frères de la famille divine
dans l’Esprit. Dans un monde marqué par des tensions et des divisions, la
Trinité vient aussi illuminer l’espérance des hommes. Espoir des désespérés de
notre monde, elle pousse à s’engager en faveur de l’unité et de la communion.
Une unité et une communion que nous devrons encore vivre un certain temps avec
modération, mais la joie de nous revoir, même à distance et sans contact
physique, peut être l’occasion d’un renouveau dans nos vies.
Au nom de notre baptême, soyons des témoins du Dieu vivant et source d’espérance
pour celles et ceux qui vivent encore dans les ténèbres.
Comme je l’ai dit en commençant les messes reprendront le 14 juin selon des
conditions strictes qui sont là afin que nous puissions prendre soin de nous et
des autres.
Voici tout d’abord les horaires : dans la mesure du possible selon la capacité
des églises par célébration vous êtes invités à vous répartir entre les
différentes célébrations
Capacité des églises par célébration :
Saint Pierre 100 pers.
Notre-Dame de Lourdes : 90 pers.
Sainte Cécile : 40 pers.
Grotte : 50 pers.
Messes dominicales :
Saint Pierre : Samedi à 18h00 Dimanche à 11h15
Notre-Dame de Lourdes : Dimanche à 9h45
Sainte Cécile : Samedi à 18h00 Dimanche à 9h45
La Madeleine (Miroir) Dimanche à 18h30
Messes de semaine :
Grotte Notre-Dame de Lourdes à 9h00 du lundi au samedi
Église Notre-Dame de Lourdes le jeudi à 18h30
Voici les règles en vigueur pour toute personne entrant dans l’église et
pour le bon déroulement des célébrations :
- La distanciation sociale est de minimum 1,5 mètre.
- Les fidèles malades restent à la maison
- Le port du masque est vivement conseillé
- Toute personne, entrant et sortant de l’église, doit se désinfecter les mains
au moyen du gel hydroalcoolique mis à disposition
- Veille à ce qu’il n’y ait pas de rassemblement à l'entrée et à la sortie de
l'église ainsi qu’à l’intérieur
- Les personnes qui entrent dans l’église vont occuper les places les plus
éloignées de l’entrée
Déroulement des célébrations :
- Pas de procession d’entrée ni de sortie, le prêtre fera un mot d’accueil et de
bienvenue avant la célébration et un mot de salutation à la fin.
- Pas de chant choral, l’assemblée ne peut pas chanter. Possibilité d’un
organiste ou de CD pour accompagner la célébration musicalement.
- Pas de collecte, mais possibilité de déposer des contributions au fond de
l'église.
- On ne se donne pas la main lors du Notre Père.
- Pas de poignée de main, de baiser ou d'autre contact lors du don de la paix
entre les gens.
Pour la communion :
- Seul le célébrant distribue la communion.
- Le célébrant se désinfectera les mains avant et après la communion.
- La communion sur la langue n'est pas autorisée.
- Garder en toute circonstance la distance de 1,5m.
Nous espérons revenir très vite à des célébrations « normales » et cela dépendra
aussi du respect des consignes par chacun. Ce qui permettra un déconfinement
rapide pour les cultes.
Dans la joie de vous revoir bientôt
Abbé Philippe
Pentecôte
Chers amis,
Nous voici arrivés au terme d’un temps de Pâques dont nous
nous souviendrons, un temps où principalement la Parole de Dieu fut au cœur de
notre vie et de notre prière. Une Parole parfois dérangeante, mais toujours
forte, et invitante à la conversion. Pourtant, qui aurait parié sur l’avenir de
l’Église enfermée au Cénacle ? Sans le partenariat de l’Esprit, les Apôtres
n’auraient ni tenu bon ni rempli leur mission. Les paroles que nous avons
entendues tout au long de ce temps pascal et qui nous ont conduits jusqu’à ce
jour nous ont suffisamment témoigné des difficultés, voire des rejets qu’ont dû
affronter les premiers chrétiens. Pourtant ils ont persévéré, soutenus par
l’Esprit de Dieu, présence active dans leur vie. Alors c’est vrai que nous
n’avons pas vu Jésus de Nazareth. Nous n’étions pas avec les disciples au soir
du premier jour de la semaine. Et pourtant notre foi n’est pas aveugle, il nous
arrive de proclamer : « Jésus Christ, Fils du Dieu vivant », mais mesurons-nous
la force qui émane de cette parole, je crois que seul l’Esprit peut nous faire
réaliser ce que nous disons. Néanmoins, la foi qui est la nôtre et celle de
toute l’Église, fait de nous des êtres nouveaux qui sont nés de Dieu. En aimant
nos frères, nous poursuivons la tâche des premières communautés chrétiennes. Et
la deuxième lecture nous précise qu’il s’agit bien de tout nos frères, car juifs
ou païens, esclaves ou hommes libres, chrétiens immigrés ou belges, catholiques
ou frères d’autres confessions, ouvriers ou patron, nous avons tous été baptisés
dans l’unique Esprit.
Aujourd’hui, nous sommes invités à notre propre Pentecôte,
nous sommes invités à accueillir en nous l’Esprit d’amour et de pardon.
Il répandit sur eux son souffle et il dit : « Recevez
l’Esprit saint… » Ce souffle divin insaisissable risque de nous sembler
lointain, étranger à notre réalité. Il n’est cependant pas une vague énergie,
mais il est Quelqu’un. Nous avons à chercher sa trace dans nos existences
chrétiennes, dans notre Église, dans notre monde. En réalité, il est partout sur
nos chemins : il remplit le monde et y travaille ; il est l’âme et l’inspirateur
de notre prière pour nous apprendre à prier. Oui, il se révèle à nous dans ce
qu’il fait.
Il est créateur de vie depuis les origines du monde, à son
souffle, tout peut naître et renaître. Artisan de la vie de Jésus en nous, il
redonne vie à ceux qui sont atteints par le mal, l’échec, la mort, la
désespérance. Il est source de vitalité pour les croyants.
Il est Feu comme à la Pentecôte. IL éclaire notre esprit pour
que nous comprenions la Parole du Fils. Il nous permet de voir clair en
nous-mêmes et de discerner le bien pour nous et pour les autres. Invoquons-le
donc, demandons-lui d’être lumière dans nos doutes, nos recherches, nos
décisions.
Il est aussi force. C’est lui qui est notre force qui nous
pousse à témoigner et tenir nos engagements humains et chrétiens, sans
désespérer ni déserter.
Il est enfin Don. Il est la tendresse et la générosité de
Dieu. Et ce cadeau reçu dans les sacrements de baptême et de confirmation est à
retrouver continuellement au plus profond de nos cœurs.
C’est parce que nous aurons fait place à Dieu au plus profond
de nos cœurs que nous pourrons annoncer par nos actes et nos paroles la Bonne
Nouvelle du salut. L’Esprit pourra alors répandre ses dons pour que chaque
membre de l’Église, dont nous sommes, participe à la construction de l’Église,
Corps du Christ. À l’image des premières communautés chrétiennes, osons faire
confiance à l’Esprit qui parle au cœur de nos vies et ouvrons-nous à son
souffle.
Je vous invite ainsi à reprendre et à méditer ce beau chant à
l’esprit :
Ouvrez vos cœurs au souffle de Dieu,
Sa vie se greffe aux âmes qu’il touche ;
Qu’un peuple nouveau
Renaisse des eaux
Où plane l’Esprit de vos baptêmes !
– Ouvrons nos cœurs au souffle de Dieu,
Car il respire en notre bouche
Plus que nous-mêmes !
Offrez vos corps aux langues du Feu :
Que brûle enfin le cœur de la terre !
Vos fronts sont marqués
Des signes sacrés :
Les mots de Jésus et de Victoire !
– Offrons nos corps aux langues du Feu
Pour qu’ils annoncent le mystère
De notre Gloire.
Livrez votre être aux germes d’Esprit
Venus se joindre à toute souffrance :
Le Corps du Seigneur
Est fait des douleurs
De l’homme écrasé par l’injustice.
– Livrons notre être aux germes d’Esprit
Pour qu’il nous donne sa violence
À son service.
Tournez les yeux vers l’hôte intérieur,
Sans rien vouloir que cette présence ;
Vivez de l’Esprit
Pour être celui
Qui donne son Nom à votre Père.
– Tournons les yeux vers l’hôte intérieur,
Car il habite nos silences
Et nos prières !
Oui, ouvrons nos cœurs à l’Esprit de feu, d’audace. Devenons,
à la suite des premiers chrétiens, de lumineux témoins du Royaume.
Bonne fête de Pentecôte
Abbé Philippe
7e Dimanche de Pâques - Année A
Chers amis,
Attendre ! Voilà ce que nous faisons depuis deux mois.
Attendre le déconfinement, attendre de revoir nos proches et nos amis, attendre
de retrouver nos communautés … Durant tout ce temps, nous vivons la même
expérience que les Apôtres dans la chambre haute. Ce qui leur permet d’être
patients est la prière fervente, profonde suppliante. Oui les apôtres, Marie et
quelques autres espèrent la venue de l’Esprit promis.
Si nous avons à être des chrétiens dynamiques pour faire
vivre l’Église, la Parole de Dieu de ce dimanche nous rappelle aussi que nous
devons être les membres d’une Église qui prie. Une Église qui prie est une
Église toujours en attente plus fervente de l’Esprit. Ainsi les Actes des
Apôtres soulignent la nécessité de la prière pour se mettre à l’écoute de Dieu.
La prière qui nous permet de prendre de la distance par rapport à ce que pensent
les uns et les autres. Ne faut-il pas écouter ce que l’Esprit dit aux assemblées
chrétiennes, ce que l’Esprit nous dit avant d’entreprendre quelque chose. Ne
nous étonnons pas que nos prières ne soient pas « exaucées », si nous ne faisons
que rapidement demander ce que nous voulons, sans écouter ce que nous propose
l’Esprit. Oui la prière nous fait entrer dans une relation, une relation
d’amour, elle n’est pas le mot de passe d’un distributeur automatique. Entrant
dans cette relation d’amour nous nous ancrons un peu plus dans l’existence
chrétienne qui est l’espace où commence la vie éternelle dans l’attente de son
accomplissement en Dieu. Cela n’est une évidence pour personne et encore moins
dans ce monde en perpétuel questionnement. Et il faut croire que ce n’est pas
quelque chose de nouveau puisque Pierre déjà au début du christianisme demande à
ses amis de tenir bon dans la foi. Il reprend ainsi la dernière des béatitudes :
« Si l’on vous insulte à cause du nom du Christ, heureux êtes-vous ». Ces
souffrances, ces insultes n’ont pas à être recherchées; ce serait du masochisme
d’autant plus qu’il faudrait en être heureux. Pierre précise : il ne faut pas se
tromper, il faut se réjouir non pas de souffrir, mais d’être « chrétien »,
c’est-à-dire d’avoir la joie de s’en remettre totalement au Christ dans la
prière.
C’est bien cette plénitude de Vie que Jésus déploie dans
l’évangile d’aujourd’hui. « La joie profonde de Jésus est celle de la communion
filiale avec le Père » : une communion qui concilie, en les réalisant
pleinement, les deux grandes aspirations de l’homme, les deux composantes du
désir humain : d’une part l’aspiration à une plénitude de vie, qui tire
l’individu de sa solitude et de sa finitude, et d’autre part l’attachement à
l’identité de la personne, à son caractère unique. Là est le secret de la joie
humaine et divine que Jésus nous offre.
L’heure est venue ! Celle de l’amour, celle de la « gloire »
comme nous traduit l’Évangile (de la manifestation), celle de la connaissance.
Et Jésus entre en prière. Alors Jésus entre en prière : après avoir ainsi
parlé, Jésus leva les yeux au ciel et pria. Les apôtres ont eu ce privilège
et nous-mêmes l’avons désormais, d’assister à la prière du Fils de Dieu. Tout
son être est tourné vers son Père, tendu vers Lui. Son unique désir est d’être
tout entier au service du projet de son Père consacré à ce service. Les
bénéficiaires de cette complicité du Père et du Fils c’est nous, car par cette
prière intime les croyants vont enfin connaître le Père et ainsi entrer dès
maintenant dans la vraie vie. La vie éternelle qui n’est pas une vie autre, mais
une vie autrement. Tout homme est appelé ainsi à connaître la joie de cette
communion sans fin.
Une communion que Jésus exprime dans sa prière et qui renvoie
à la célèbre formule donnée plus tard par saint Irénée : « la gloire de Dieu
c’est l’homme vivant ». En effet si Jésus demande à son Père de le glorifier,
c’est pour que les hommes aient la vie éternelle. Or c’est en contemplant la
gloire du Christ que l’homme connaît l’amour qui unit le Père et le Fils et en
reçoit la vie. Jésus prie pour ceux qui acceptent de quitter le monde pour être
tout à Lui, c’est-à-dire ceux qui librement le suivent. Toute la tension de la
vie chrétienne est présente ici : il s’agit de vivre dans le monde sans être du
monde, de vivre pleinement l’amour du prochain ici-bas, mais en étant déjà
habités par la vie d’en haut. C’est là tout le sens de la prière de Jésus pour
nous auprès du Père. Et pour nous, il s’agit essentiellement d’accueillir cette
plénitude. Il y a, bien sûr, un renoncement évangélique. Mais c’est un
renoncement à tout ce qui fait obstacle en nous à ce flot de vie, à tout ce qui
empêche le désir de grandir et le retient dans des formes étroites et
archaïques. On le voit chez les saints : libres de tout repliement sur
eux-mêmes, ils sont comme soulevés par une surabondance de vie, par un élan
créateur, qui les lance dans les entreprises les plus hardies. À travers eux,
c’est la vie créatrice et divinisante de Dieu qui se manifeste et se répand.
Nous sommes donc aussi invités à nous lancer dans des
entreprises hardies. Soyons non pas des rénovateurs, mais bien des innovateurs,
des créateurs pour nos communautés. Et de la créativité nous allons en avoir
besoin pour pouvoir nous retrouver malgré des conditions qui risquent d’être
parfois compliquées.
Nous ne pourrons pas nous retrouver comme avant, ni célébrer
comme avant, soyons inventif pour créer autrement des communautés conviviales et
images du Corps du Christ. Ayons cette audace aussi de créativité dans notre vie
de quartier, notre vie professionnelle et familiale. Soyons de ceux qui font
bouger les choses. Mais notre premier réflexe avant d’entreprendre quoi que ce
soit doit être celui de la prière, de notre disponibilité à accueillir l’Esprit,
de notre capacité à entrer dans cette merveilleuse relation d’amour avec le
Seigneur. Ouvrons nos cœurs au souffle de vérité, au souffle de feu et de
bienveillance. Nous pourrons alors manifester le nom de Jésus avec joie.
Bonne semaine à tous !
Abbé Philippe
Jeudi de l'Ascension
Chers amis,
Après quarante jours où le Christ s’est manifesté comme le
Ressuscité auprès de ses apôtres, il est temps de lâcher prise. Et Jésus s’en
va, il ne nous abandonne pas, il va rejoindre le Père, afin que nous puissions
nous affermir dans notre foi et aller vivre en témoin de l’Évangile.
"Les onze disciples s’en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait
ordonné de se rendre."
Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains
eurent des doutes. Devant les doutes qui sont en nous, Jésus nous fait entrer
dans la patience de Dieu, dans sa tendresse et sa miséricorde. Le temps d’une
longue patience commence. Jésus est avec nous, différemment. C’est un monde
nouveau qui se crée doucement devant les yeux des apôtres. Le monde de la
Résurrection est l’œuvre pour la conversion de chacun. La douceur vaincra, elle
conciliera les oppositions intérieures et extérieures par la force de l’Esprit
saint. Il nous faut nous ouvrir, nous aimer de son Amour. Pendant quarante
jours, il est apparu aux disciples, il leur a dit : je vous enverrai ce que le
Père a promis, l’Esprit saint. C’est désormais sa Vie que Jésus nous donne.
Accepter un dépassement de nous-mêmes pour nous mettre au rythme de l’amour de
Dieu n’est pas si facile ! « Mon Dieu je crois, mais augmente ma foi. » La
Résurrection de Jésus s’impose à nous, et cependant, il y a ce que nous avons à
faire, et que nous voulons faire.
"Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles : « Tout
pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Jésus nous propose de redécouvrir
notre appel en lui, à la lumière de sa Résurrection. Notre volonté peut se
fondre dans le pouvoir sans limites de Jésus qui nous est donné. Le Père nous
donne Jésus ressuscité, il a agi sur la terre, il va agir du ciel. Jésus, élevé
dans la gloire après son abaissement, nous envoie annoncer la bonne nouvelle. Il
veut nous entraîner à sa suite, pour permettre à l’humanité de vivre de son
amour. Jésus est l’unique, le bien-aimé du Père. Nous devenons nous aussi les
enfants du Père. Quand Dieu prend chair de la Vierge Marie, Il fait entrer
l’humanité dans l’amour de Dieu Père, Fils et Saint-Esprit. Nous sommes situés
dans l’amour éternel de Jésus qui vient, vit, souffre, meurt, et ressuscite.
Nous vivons dans la foi, l’espérance, et dans la charité, car nous sommes le
corps du Christ.
"Allez ! De toutes les nations faites des disciples :
baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit," apprenez-leur à
observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les
jours jusqu’à la fin du monde. La charité de Jésus a traversé la mort violente
et l’injustice, elle se fait douceur, encouragement, accueil de la volonté du
Père. Devenir disciple de Jésus élevé "au-dessus de tout," est une ascension de
notre condition humaine. "Notre vie, dira l’apôtre Paul, est désormais dans le
Christ." Elle est cachée dans le cœur de Dieu. Nous voulons entrer dans la
volonté de Jésus qui exprime son désir pour nous. Il nous faut une grande foi
pour annoncer un tel amour de Dieu. Les dons de Dieu nous donnent de vivre dans
l’Esprit saint. En mission sur terre en ce temps, nous sommes déjà, dans la foi,
avec Jésus ressuscité emporté au ciel. Dieu qui élève le Christ au-dessus de
tout, nous emporte avec lui. Désormais, notre vie est en lui, dans la foi,
l’espérance et l’amour, elle est assumée par l’instant éternel de Dieu. Le
Mystère du Dieu Trinité peut s’inscrire en toute chair : « Baptisez-les au nom
du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » Nous voulons grandir dans ce mystère
de la vie de Jésus, qui a pris chair de la Vierge Marie, qui s’est incarné : "Il
est venu, il a souffert, il est mort, il est ressuscité."
Abbé Philippe, Responsable de l’UP l’Olivier
6e Dimanche de Pâques - Année A
Chers amis,
En ce temps de déconfinement, notre patience est mise à rude
épreuve. Certes si les célébrations de funérailles et les mariages peuvent se
vivre à 30 personnes (mais sans rassemblement après) il n’est toujours pas
question pour nos communautés de se retrouver pour célébrer le Seigneur. C’est à
croire que la religion, quel que soit le culte, est avec l’Horeca et les
artistes, une grande oubliée du système. Que nous reste-t-il alors ? Il nous
reste la prière et notre joie de vivre notre quotidien avec le Seigneur. Il nous
reste à être sel de la terre et lumière du monde là où le Seigneur nous a
confinés. Il nous reste les réseaux sociaux et la technologie moderne pour semer
l’Évangile. Jésus désire que nous lui montrions notre amour : gardons sa parole
et rendons raison de l’espérance nichée au creux de notre cœur. Il nous
l’affirme dans les textes de ce dimanche : « Je ne vous laisserai pas orphelins
» (Jn 14,18)
En même temps que de nous habituer à la réalité de sa
présence, Jésus nous habitue aussi petit à petit à la réalité de son absence.
C’est cette réalité qui était probablement la plus difficile pour les premières
communautés chrétiennes qui avaient connu Jésus. D’où l’insistance des apôtres
de recentrer continuellement l’élément fondateur de la foi : le CHRIST, le
RESSUSCITE, c’est le Seigneur qui est le seul Saint. C’est lui qu’il faut faire
connaître à ceux qui nous entourent. « Vous devez toujours être prêts à vous
expliquer devant tous ceux qui vous demandent de rendre compte de l’espérance
qui est en vous », nous dit Pierre dans la deuxième lecture. Pour pouvoir
rendre compte de cette espérance, il faut la faire nôtre et donc avoir foi en
cette présence du ressuscité au cœur de notre vie.
Comment cela peut-il se réaliser ? Jésus n’a-t-il pas dit un jour à Zachée : je
veux demeurer chez toi. Parole qui est vraie pour chacune et chacun de nous. Oui
nous devons apprendre à habiter en Dieu en accueillant l’hôte divin chez nous.
Cet hôte intérieur c’est l’Esprit saint lui-même, promis par Jésus et reçu au
jour de notre baptême. Ce don merveilleux nous pouvons le découvrir en nous par
la prière et l’écoute de la Parole de Dieu. Agissant en nous, ce don de l’Esprit
saint ne nous invite pas à l’évasion hors de nos tâches terrestres, mais il a
pour mission de nous rappeler sans cesse le chemin ouvert par Jésus et que
résume le double commandement de l’amour. Nous avons alors à notre tour à
demander à Dieu comme un don d’être à même de voir l’Esprit à l’œuvre dans nos
vies. Deux noms sont donnés à l’Esprit : le Défenseur et l’Esprit de vérité.
C’est ainsi que dans l’évangile, Jésus et ses disciples sont en conflit avec «
le monde ». Le monde ne connaît pas l’Esprit, fermé à la révélation que lui
apporte Jésus. Les disciples vont devoir affronter ce monde. Et c’est l’Esprit
qui les affermira dans leur attachement à la parole et à la personne de Jésus.
Le respect et la douceur requis pour l’annonce de la bonne nouvelle en sont les
premiers effets. Dans notre monde où Dieu est nié, notre mission est aussi de
proclamer avec respect et douceur cette bonne nouvelle toujours vivante. Par nos
propres forces humaines nous n’y arriverons pas, mais habité par l’esprit, nous
témoignerons naturellement de cette espérance qui tourne le chrétien et tout
homme de bonne volonté résolument vers l’avenir. Un avenir non pas fait
uniquement de lendemains terrestres, mais une patrie meilleure, où l’homme verra
Dieu face à face.
Où l’homme sera semblable à Dieu ose dire Jean. Cette espérance s’appuie sur la
Parole de Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés, qu’ils connaissent
tous la Vérité, et qu’ils soient tous un jour dans la joie. L’espérance du
chrétien est donc déjà, d’une certaine manière, comblée en nous puisque l’Esprit
nous a été donné, qu’il habite en nous. Nous attendons pourtant le jour du
Seigneur, le Retour du Christ qui nous fera participer pleinement à la joie de
Dieu. Il est clair qu’en ce monde animé par l’Esprit et cependant si loin du
Royaume, nous sommes appelés à espérer contre toute espérance. L’espérance est
toujours à purifier, elle n’est pas attente d’une récompense, mais désir ardent
d’un amour qui a faim de la présence de son Seigneur. Il faut faire confiance à
Dieu et lui demander la grâce de persévérer dans l’attente. Il faut même faire
confiance à Dieu malgré nos infidélités, car sa miséricorde, son amour sont bien
plus grands que tous nos péchés.
Mais avec tout cela, ne pensons pas trop vite que la religion est une affaire de
piété spirituelle. Nous nous égarons. La pratique du commandement bien connu de
l’amour « aimez-vous les uns les autres comme moi aussi je vous ai aimé » est
plus essentielle à la religion que tout autre devoir ou pratique piété. Les deux
attitudes sont complémentaires, mais l’une ne doit pas prendre le pas sur
l’autre. Nul n’est capable d’aimer selon Dieu, sinon en se rendant disponible à
l’action de l’Esprit de Dieu. Cet esprit de vérité envoyé par le Père et qui est
toujours avec nous. Il accomplit en nous le mystère d’amour qui est en Dieu et
qui nous permet de vivre dès ici-bas l’unique commandement : c’est ainsi que
Dieu est aimé, honoré et c’est ainsi qu’il nous aime jusqu’à faire en nous sa
demeure.
Comme témoin d’espérance, nous sommes donc appelés à agir dans le cours même de
l’histoire, une histoire faite d’échecs et de réussites des hommes. C’est là
qu’agit efficacement l’Esprit, même si le croyant ne peut le reconnaître souvent
qu’après coup. L’Esprit est en nous, Dieu demeure chez nous, témoin d’espérance,
levons-nous et chantons notre joie, allons de par le monde, physiquement ou
virtuellement comme nous l’impose l’histoire actuellement, proclamer cette
espérance en vivant cet amour qui nous vient de Dieu.
Même si le confinement nous oblige à modifier nos manières de travailler, même
si nous ne savons pas trop de quoi sera fait demain, nous continuons à
travailler et à préparer l’avenir. C’est dans ce cadre que Mgr Kockerols a
informé les responsables d’unité pastorale de quelques nouvelles nominations.
Nous aurions préféré les annoncer de vive voix, mais les circonstances nous en
empêchent. Alors voilà :
Notre Doyen Johan Dobbelaere est arrivé au terme de son mandat ainsi que
Marie-Paule Gendarme qui était son adjoint intérimaire. Une nouvelle équipe
décanale est donc mise en place. Marie-Paule Gendarme prendra la responsabilité
du doyenné de Bruxelles Ouest avec comme adjoints l’Abbé Jean-Jacques Sanza et
Ria Dereymaeker, Cédric Pauwels garde sa charge d’intendant. Bonne route à toute
l’équipe !
Dans le même temps, Marie-Paule quittera ses fonctions dans notre unité
pastorale après 14 ans de présence, nous aurons l’occasion de la remercier en
son temps.
Mais qui dit un départ, dit aussi une arrivée. En effet, dès le mois de
septembre nous accueillerons dans notre équipe Olivier Dekoster, assistant
pastoral, qui est actuellement en charge de la pastorale des jeunes au Vicariat
de Bruxelles. C’est avec joie que nous l’accueillerons aussi en temps voulu.
Confions au Seigneur ces nouvelles nominations et souhaitons à chacun de bien
vivre tout cela sous la conduite de l’Esprit saint. Et rendons grâce à Dieu :
Acclamez Dieu, toute la terre ;
Fêtez la gloire de son nom, glorifiez-le en célébrant sa louange.
Dites à Dieu : « Que tes actions sont redoutables ! En présence de ta force, tes
ennemis s'inclinent.
Toute la terre se prosterne devant toi, elle chante pour toi, elle chante pour
ton nom. »
Venez et voyez les hauts faits de Dieu, ses exploits redoutables pour les fils
des hommes.
Il changea la mer en terre ferme : ils passèrent le fleuve à pied sec. De là,
cette joie qu'il nous donne.
Il règne à jamais par sa puissance. Ses yeux observent les nations :
que les rebelles courbent la tête !
Peuples, bénissez notre Dieu ! Faites retentir sa louange,
car il rend la vie à notre âme, il a gardé nos pieds de la chute.
C'est toi, Dieu, qui nous as éprouvés, affinés comme on affine un métal ;
tu nous as conduits dans un piège, tu as serré un étau sur nos reins.
Tu as mis des mortels à notre tête ; + nous sommes entrés dans l'eau et le feu,
tu nous as fait sortir vers l'abondance.
Je viens dans ta maison avec des holocaustes, je tiendrai mes promesses envers
toi,
les promesses qui m'ouvrirent les lèvres, que ma bouche a prononcées dans ma
détresse.
Je t'offrirai de beaux holocaustes + avec le fumet des béliers ; je prépare des
bœufs et des chevreaux.
Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu : je vous dirai ce qu'il a fait pour
mon âme ;
Quand je poussai vers lui mon cri, ma bouche faisait déjà son éloge.
Si mon cœur avait regardé vers le mal, le Seigneur n'aurait pas écouté.
Et pourtant, Dieu a écouté, il entend le cri de ma prière.
Béni soit Dieu + qui n'a pas écarté ma prière ni détourné de moi son amour !
Abbé Philippe, Responsable de l’UP l’Olivier
5e Dimanche de Pâques - Année A
Chers amis,
Selon les autorités civiles nous entrons dans une phase de
déconfinement progressif. Beaucoup se posent encore la question : qu’est-ce que
cela veut dire ? Je ne vais pas rentrer dans les détails. Par contre le grand
silence est bien là autour de ce qui concerne les cultes. Plusieurs d’entre vous
m’ont déjà demandé : « quand est-ce que nous pourrons retourner à la messe ? »
Ma réponse est toujours la même : je ne sais pas. C’est vrai que le temps est
long et je crains fort que nous devrons encore faire preuve de patience au moins
jusqu’à la fin du mois de mai. Je vous transmets le dernier communiqué des
évêques de Belgique en date du 5 mai.
Négociations sur la reprise des célébrations dans les
églises
Les chefs des cultes reconnus en Belgique ont été reçus par le Ministre de la
Justice Koen Geens. Mgr Guy Harpigny, Évêque de Tournai, et Mgr Johan Bonny,
Évêque d’Anvers, y ont représenté le culte catholique. La réunion s’est déroulée
dans un excellent esprit de travail et en bonne concertation avec l’ensemble des
chefs de culte.
Le Ministre de la Justice a exprimé sa reconnaissance aux représentants sur la
manière dont ont été appliquées les règles édictées par le Conseil national de
Sécurité du Gouvernement Fédéral.
La reprise progressive des cultes publics est examinée avec le Conseil national
de Sécurité, en prévoyant toutes les règles de sécurité sanitaires.
Un message commun sera adressé par les responsables des cultes dès qu’un accord
sera conclu, et ce en fonction du déconfinement progressif en cours.
Il est rappelé que les églises restent normalement ouvertes pour la prière
personnelle, dans le respect des distanciations sanitaires, et que les
célébrations enregistrées peuvent se dérouler avec un maximum de 10 personnes
présentes en ce compris celles qui procèdent à l’enregistrement.
Les Évêques ont toute confiance dans le travail constructif en cours et plaident
pour la reprise la plus rapide des célébrations publiques.
Les Évêques de Belgique
5 mai 2020
Je vous le disais, nous devons faire preuve de patience.
C’est pourquoi aussi notre évêque Mgr Kockerols propose un bref entretien chaque
jour entre le 6 mai et le 8 juin. Il aborde une réflexion spirituelle sur un
thème de vie (le silence, le pardon, la joie, le découragement, l'attention
aux autres…). Ces entretiens peuvent être visionnés, soit sur Youtube, soit sur
le site www.catho-bruxelles.be.
Cela ne doit pas nous faire oublier que la Parole de Dieu
demeure au centre de nos vies de chrétiens. Le Seigneur ne nous a pas envoyé sur
les chemins du monde pour célébrer ou participer à la messe, mais bien pour
annoncer sa Bonne Nouvelle. En ce, le Seigneur nous invite à apprendre
l’autonomie dans la foi. Il prépare ses disciples à son départ. Ils sont
bouleversés. Va-t-il disparaître ? Jésus les rassure. Son testament se fait
promesse : « Je pars vous préparer une place. […] Je suis le Chemin, la Vérité
et la Vie. »
En effet, la vie est comme une longue randonnée. Parfois,
nous risquons de nous perdre. Nous hésitons nous nous décourageons.
Heureusement, Jésus nous guide vers son Père, il est le Chemin, la Vérité et la
Vie. N’est-ce pas lui qui a balisé notre chemin avec sa Parole vivante : « Tu
aimeras ton Dieu de tout ton cœur », « Tu aimeras ton prochain comme toi-même »,
« Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés ». Alors, entrons dans la
confiance et cheminons vers le bonheur, malgré nos impatiences et nos
découragements en ces temps de confinement. Jésus prend soin de nous en prenant
en compte nos doutes, notre foi chancelante, nos interrogations, voire nos refus
de croire. Les réponses sont à trouver dans sa Parole. Oui elle est droite la
parole du Seigneur, il est fidèle en tout ce qu’il fait (Ps 32).
Cela n’empêche que les Apôtres sont bouleversés à l’annonce
du départ définitif de Jésus. Et Jésus profite de la question de Thomas : « Où
vas-tu ? » pour préciser son identité plénière. En prenant le chemin de la
croix, Jésus se révèle être lui-même le chemin qui conduit à la Vérité, au Père.
Un Père qui nous comble de la Vie en plénitude. Jésus est à la fois le chemin,
le terme du chemin et le passage obligé pour connaître Dieu. L’objection de
Philippe dans l’évangile témoigne d’une insatisfaction permanente. Nous n’en
avons jamais assez, nous voulons des preuves de l’existence de Dieu. Mais Jésus
rappelle que nous ne pouvons faire l’expérience de Dieu sans passer par Jésus
lui-même. C’est notre foi en Jésus qui nous permettra de connaître le Père.
Connaître Jésus et connaître le père constitue une même démarche de vie et ouvre
le chemin vers la vérité. Par notre foi rayonnante, devenons des pierres
vivantes, des pierres balisantes sur le chemin qui mène à Dieu, participons par
nos engagements et nos prières à éclairer la route qui conduit tout homme de
bonne volonté vers le Père.
Demeurons dans la confiance et vivons sous l’action de
l’Esprit-Saint.
Abbé Philippe, Responsable de l’UP l’Olivier
4e Dimanche de Pâques - Année A
Chers amis,
Ne dit-on pas : au mois de mai fait ce qu’il te plait ? Le
mois de mai c’est le mois du muguet, c’est le mois de la fête des Mères, c’est
le mois des communions, c’est le mois de Marie…
Toutes des choses qui, cette année, prendrons des saveurs
particulières en fonction des circonstances vécues par chacun, mais nous pouvons
faire preuve d’imagination comme ce fut déjà souvent le cas en ces temps
difficiles.
Tout cela nous rappelle aussi nos fragilités, notre humilité
face à la vie. Mais comme chrétiennes et chrétiens nous sommes aussi nourris
d’espérance, une espérance qui prend sa source en Jésus Christ notre Bon
Pasteur.
« Heureux les hommes dont tu es la force, des chemins
s’ouvrent dans leur cœur » (Psaume 83).
La Bonne Nouvelle de ce dimanche nous invite à cette
espérance en nous laissant conduire par Jésus hors des chemins fréquentés pour
entrer dans le mystère du Père. Que découvrons-nous dans l’évangile ? Une brebis
fragile qui a besoin d’être conduite vers les pâturages pour ne pas se perdre ou
être blessé. Nous avons besoin, dans nos fragilités, à être guidé par Jésus, ce
berger envoyé par Dieu pour prendre soin de nous. Il nous rassemble autour de
lui afin de veiller sur nous et de nous montrer le chemin de la vie. Soyons
attentifs à sa voix pour apprendre à la reconnaître.
C’est bien le thème de l’Évangile d’aujourd’hui : Jésus est
le vrai pasteur. Sa mission est de faire sortir les brebis de l’enclos.
Comme Moïse a fait sortir le peuple de l’esclavage d’Égypte. Jésus est le
nouveau Moïse qui vient comme le suggère l’image du pâturage.
Jésus est pour tous la porte, le passage unique et obligé qui fait accéder au
monde nouveau de Dieu. Premier-né d’entre les morts, Jésus, et lui seul, fait
passer dans la vie même de Dieu. Lui seul peut dire : « Je suis la résurrection
et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. » Dans le même ordre
d’idée, il dira encore : « je suis la porte » et encore « je suis le chemin, la
vérité et la vie ». JE SUIS contient toute la révélation du nom de Dieu. Jésus
est celui qui détient les clés ; Il est la porte étroite, nous n’y passons qu’un
par un. Car chacun est appelé personnellement et doit répondre à l’appel de son
nom comme Simon au bord du lac, après la résurrection ou encore comme Marie
Madeleine qui reconnaît Jésus à la voix. Car la relation de chacun de nous au
Seigneur est une relation d’affection. Chacun est reconnu pour lui-même et
chacun se sait intuitivement aimé pour lui-même. Il est impossible de décrire un
ton de voix, mais celui qui a entendu une fois cette voix la reconnaîtra
toujours. Oui la Bonne Nouvelle pour aujourd’hui : Jésus est venu dans le monde
pour qu’il n’y ait qu’un seul troupeau, réuni autour d’un seul pasteur et dans
ce peuple, chacun est aimé d’un amour unique.
Oui, le Christ est un berger d’exception. Gardien de nos cœurs, il connaît le
prénom de chacun de nous. Aujourd’hui dans nos épreuves, il nous guide et nous
fortifie. Dans nos craintes et peut-être nos angoisses, il nous mène vers des
eaux paisibles. De sa douce voix, il nous appelle à l’aimer et clamer ses
merveilles. Répondons-lui avec Joie.
En ce mois de mai, n’oublions pas non plus Marie qui est
notre chemin vers Jésus. Elle qui en toute discrétion nous soutien, nous
encourage. Marie qui prie pour nous en tout temps. Dans le confinement et le
déconfinement confions-nous à elle par la prière du chapelet où chaque dizaine
peut être priées à une intention particulière. Reprenons avec elle le Magnificat
pour découvrir les merveilles que le Seigneur fait pour nous.et lorsque nous le
pourrons, venez à la grotte de Jette pour lui rendre grâce.
Certains se demandent enfin quand tout cela va prendre fin,
je vous transmets un communiqué que je viens de recevoir en vous écrivant ces
quelques lignes :
Les Évêques de Belgique souhaitent la reprise de
célébrations liturgiques dans les églises.
Les Évêques de Belgique se sont réunis en vidéoconférence dans le but
d’organiser progressivement la reprise de célébrations liturgiques publiques.
Leur désir est grand de reprendre ces célébrations en concertation avec les
responsables de tous les cultes reconnus en Belgique, ainsi qu’avec le
Gouvernement fédéral et les entités fédérées.
Les Évêques sont particulièrement sensibles au désir souvent exprimé de pouvoir
participer à nouveau « en présentiel » à des célébrations.
En tout état de cause, les normes de protection sanitaire devront être
respectées, il y va de la santé et de la responsabilité de tous.
Des contacts sont en cours avec les différents Gouvernements du pays. Les
Évêques demandent que le phasage de reprise des célébrations soit intégré dans
les grandes lignes définies par le Conseil national de Sécurité et les
Gouvernements en date du 24 avril dernier.
Les Évêques de Belgique, le 28 avril 2020
Continuons à prendre soin les uns des autres en nous laissant
guider par le Seigneur.
Abbé Philippe Nauts
3e Dimanche de Pâques - Année A
Chers amis,
La parole de Dieu et l’eucharistie sont les dons du Ressuscité à son Église,
les deux tables auxquelles il nous invite à participer en temps normal. La
situation actuelle nous donne de découvrir ou de redécouvrir l’importance de la
première table, celle de la Parole de Dieu. Une Parole qui tout autant présence
de Dieu que dans la célébration de l’eucharistie. Découvrir la présence
agissante de Dieu dans cette parole qui se donne en partage, et qui si nous
voulons qu’elle soit efficace doit pouvoir atteindre notre cœur.
Cette parole en ce troisième dimanche de Pâques, nous révèle combien il faut
du temps pour que nous comprenions, combien il faut du temps pour que notre foi
en la résurrection soit vivante.
À chaque apparition, les Apôtres doivent eux aussi d’abord passer par un acte
de foi. Pour eux non plus, la Résurrection n’est pas une évidence ! Jésus est
tellement autre, même s’il nous appelle par notre prénom, même s’il rejoint les
pêcheurs sur le bord du lac ou encore sur le chemin d’Emmaüs où, enfermés dans
leur tristesse, les disciples sont incapables d’entendre la parole que Jésus
leur adresse. Oui, chaque dimanche éclaire différemment notre méditation de la
Résurrection qui continue ainsi à nous transformer, à nous illuminer même sur
les chemins actuels du confinement.
Reprenons avec les disciples ce chemin d’Emmaüs. Ils avaient cru en Jésus et
voilà que cette belle aventure a pris fin, Jésus est mort. Tristes, désabusés
devant l’événement et il ne reste que les souvenirs évoqués avec plus ou moins
de nostalgie. Mais la vie continue, il faut rebondir et ouvrir des chemins
d’espérance. Cette espérance ainsi justement définie par Vaclav Havel,
écrivain et ancien président de la République tchèque : « l’espérance n’est
pas la conviction que quelque chose finira bien ; c’est la certitude que quelque
chose a un sens, quelle que soit la façon dont cela finit. » Il faut à
l’image des disciples se laisser rejoindre et entrer en dialogue, car c’est à
travers la parole partagée qu’on pourra se laisser toucher et vivre la suite des
événements. Lorsque Jésus les rejoint et leur parle, ils ne comprennent pas,
mais intérieurement ils se sentent bien avec cet inconnu. Leurs cœurs étaient
tout, nous dit l’évangile, pourtant il manque un élément important : l‘étincelle
de la reconnaissance qui leur permettra d’aller dire leur foi aux Apôtres. Pour
Jésus comprendre et croire procèdent du même mouvement : celui qui suscite
l’expérience forte de la reconnaissance, là où l’intelligence et le cœur ne font
plus qu’un.
Au partage du pain, leurs yeux s’ouvrirent, nous dit l’écriture. C’est à
proprement parler une révélation, un voile qui se lève pour laisser place à la
vérité toute entière et inouïe : le Seigneur est ressuscité. L’écriture poursuit
: « mais il disparut à leurs regards. » Oui cette vérité ne se vit pas dans la
vision de Jésus, mais bien dans la compréhension et le vécu de l’événement.
Ainsi si le Christ ressuscité se donne à rencontrer dans l’écoute de la Parole,
dans le partage du pain et, à chaque fois que nous nous laissons entraîner sur
un chemin de vérité, il nous rappelle également que ces rencontres avec Dieu
vécues intensément ne se perçoivent qu’après coup.
Et si le Christ ne se laisse percevoir qu’après coup, c’est pour que croisse en
nous le désir de le contempler et pour nous faire prendre conscience de la
gratuité de sa présence. Lorsque la tristesse et la déception envahissent notre
cœur, comme les disciples qui cheminaient vers Emmaüs, laissons-nous alors
rejoindre par le Ressuscité, osons lui confier ce qui nous préoccupe, il s’en
occupe, mais surtout écoutons-le pour que nos cœurs soient tout brûlants et
invitons-le à demeurer avec nous. Le mystère d’Emmaüs nous témoigne aussi un
visage d’Église. En effet, le retour des disciples vers Jérusalem suggère la
naissance de l’Église, communauté de celles et ceux qui portent témoignage de la
résurrection du Christ et qui s’inscrivent dans les paroles de Pierre (1ère
lecture) : « Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité, nous tous, nous en sommes témoins ».
Sœurs et frères c’est ce que nous sommes invités à vivre lors de chaque messe,
la rencontre avec le Seigneur ressuscité qui nous partage la Parole et/ou le
Pain. Comme les disciples nous avons besoin d’entrer dans le mystère pour que le
Mystère de la résurrection soit véritablement vécu et non pas uniquement
constaté. Ainsi la Parole de Dieu, l’Eucharistie et le témoignage sont
indissociables. En effet, le passé des Écritures, le présent de la fraction du
pain et l’avenir du témoignage auquel nous sommes appelés sont ensemble mémorial
du Mystère Pascal. Comme les disciples quand ils quittent Emmaüs après
l’expérience du cœur brûlant et des yeux ouverts, l’Esprit du Seigneur nous fait
nous lever et témoigner du Christ ressuscité. Dans les mois à venir, le monde
aura bien besoin de témoin d’espérance, laissons l’Esprit saint nous animer pour
rendre ce témoignage.
Ce vendredi a lieu un conseil de sécurité, dans la foulée nous aurons
probablement aussi des directives de la conférence épiscopale pour les semaines
à venir. Je vous en informerai la semaine prochaine. Accueillons tout cela avec
patience et sérénité et restons attentifs aux autres.
Bonne semaine
Abbé Philippe Nauts
2e Dimanche de Pâques - Année A
Chers amis,
Nous voici au terme de l’octave de Pâques, ces huit jours de
joie et d’allégresse pour fêter Pâques et reprendre conscience de la
présence du ressuscité. En ces temps particuliers j’espère que nos coups de
téléphone, nos mails ou tout autre manière de communiquer ont pu mettre à
profit l’annonce de cette bonne nouvelle : « Christ est ressuscité,
alléluia ».
Néanmoins nous le savons aussi si notre intelligence est vive,
notre cœur est lent à croire. Un peu à l’image de l’évangile de ce dimanche,
même si tout nous donne à penser que c’est vrai nous hésitons, il nous faut
des preuves. C’est vrai que cette année notre patience et notre confiance
sont mises à rude épreuve et l’annonce de l’allongement du confinement n’est
pas là pour nous y aider. Pourtant il y a des raisons d’espérer et de faire
confiance. Alors, entre les grandes joies et les déceptions nous sommes
invités à faire grandir notre foi et à tout remettre entre les mains du
Ressuscité avec le cri de foi de l’Apôtre Thomas : « Mon Seigneur et mon
Dieu »
Dieu ne s’impose pas,
Il se propose en nous proposant de croire et de faire confiance en lui.
Ainsi son nom est Père un nom qui nous fait naître, et Dieu ne
cesse de nous faire renaître dans la résurrection de son Fils, et quand il
rassemble son peuple, c’est pour le confier au témoignage des Apôtres. Un
Témoignage qui repose sur c’est premier mots de Jésus à la communauté des
Apôtres : « La paix soit avec vous ! ». La paix que Jésus
propose et le souffle qu’il répand sur eux est une nouvelle source de vie,
celle qui est promise à un avenir jusqu’alors inimaginable. En effet ; le
disciple devient maître de son propre destin et responsable de son
humanité : « Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui
seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront
maintenus. » Ainsi dans son doute Thomas reste également maître de
ses choix. Si Thomas avait été présent le soir de la première venue du
Christ, aurait-il cru tout de suite ? Ce n’est pas sûr, car les autres
apôtres restaient encore incrédules. Thomas ne refuse pas de croire, il veut
des preuves tangibles. Non seulement il veut voir, mais de plus il veut
expérimenter lui-même. N'est-ce pas bien d'actualité : expérimenter, trouver
des explications crédibles, donner des preuves.
Quand le Seigneur
apparaît huit jours plus tard, il prend Thomas au mot. L’Évangile ne nous
dit pas si Thomas est passé à l’acte et j’ose croire que non. Lorsque Jésus
l’invite à s’avancer, la réponse n’est pas l’expérimentation mais bien la
foi : « Mon Seigneur et mon Dieu » le plus bel acte de foi de tout
l’Evangile. Alors que Thomas est invité à toucher les plaies du Christ,
c’est lui en quelque sorte qui est touché par la grâce. Mon Seigneur et mon
Dieu ! Quelle affirmation forte et extrême que d’appeler Jésus, Seigneur et
Dieu. Quelle confession de foi bouleversante que de s’abandonner dans la
confiance en un Dieu qui s’est fait homme. « Heureux ceux qui, sans
avoir vu, ont cru ! » Jésus s’adresse à tous les croyants à venir.
La foi, c’est la confiance et le crédit accordés à la parole de ceux qui ont
vu. Ainsi, tout homme qui met ses pas dans les pas des apôtres peut entrer
en communion avec Jésus, le Ressuscité. St Paul ne dit-il pas dans sa lettre
aux romains : « Si de ta bouche, tu confesses que Jésus est Seigneur
et si dans ton cœur tu crois que Dieu l’a ressuscité des morts, alors tu
seras sauvé. » Vivre la résurrection, c’est expérimenter un nouveau
mode de vie et un nouvel art de vivre. Luc en fait un témoignage dans les
Actes. . Il y a des riches et des pauvres, il y a des commerçants et des
esclaves (on pourrait dire aujourd’hui des chômeurs) il y a des mendiants et
des bien nantis, la guerre la faim, il y a les victimes directes ou
indirectes du Covid-19 et il y a les autres. Dans cette situation, la Parole
des Actes nous témoigne combien l’adhésion au Ressuscité peut changer la
vie. Il ne s’agit pas d’un changement purement intellectuel. « La
multitude de ceux qui avaient adhéré à la foi avait un seul cœur et une
seule âme » Il s’agit d’une affaire de cœur, et c’est elle qui fait
l’unité. Et cette unité fait écho à ce que Jésus avait dit : « Vous
serez reconnus comme mes disciples à l’amour que vous aurez les uns pour les
autres ».
Soyons donc des
disciples enthousiastes en cette période.
Je ne voudrais pas
oublier ceux pour qui cette période reste difficile et qui n’arrivent pas à
s’enthousiasmer. Ceux pour qui l’annonce du prolongement du confinement
reste une épreuve supplémentaire, ceux qui tout simplement sont découragés.
Je n’ai pas de formule miracle, je ne peux que compatir à leur souffrance
et prier avec eux le psaume 142. Si pour vous l’heure de fêter Pâques n’est
que théorique, garder force dans l’espérance des promesses du Christ.
Psaume 142
Seigneur, entends ma prière ; dans ta justice
écoute mes appels, dans ta fidélité réponds-moi. N'entre pas en jugement avec
ton serviteur : aucun vivant n'est juste devant toi.
L'ennemi cherche ma perte, il foule au sol ma
vie ; il me fait habiter les ténèbres avec les morts de jadis. Le souffle en moi
s'épuise, mon cœur au fond de moi s'épouvante.
Je me souviens des jours d'autrefois, je me
redis toutes tes actions, sur l'œuvre de tes mains je médite. Je tends les mains
vers toi, me voici devant toi comme une terre assoiffée.
Vite, réponds-moi, Seigneur : je suis à bout de
souffle ! Ne me cache pas ton visage : je serais de ceux qui tombent dans la
fosse.
Fais que j'entende au matin ton amour, car je
compte sur toi. Montre-moi le chemin que je dois prendre : vers toi, j'élève mon
âme !
Délivre-moi de mes ennemis, Seigneur : j'ai un
abri auprès de toi.Apprends-moi à faire ta volonté, car tu es mon Dieu. Ton
souffle est bienfaisant : qu'il me guide en un pays de plaines.
Pour l'honneur de ton nom, Seigneur, fais-moi
vivre ; à cause de ta justice, tire-moi de la détresse. A cause de ton amour, tu
détruiras mes ennemis ; tu feras périr mes adversaires, car je suis ton
serviteur.
Quelques petites
nouvelles :
Certaines d’entre vous
l’ont probablement appris par la presse mais notre Archevêque rencontre quelques
problèmes de santé, Prions donc pour lui afin qu’il puisse garder force et
courage dans cette épreuve. Voici le communiqué :
« Le Cardinal Jozef De Kesel est remplacé temporairement à la tête de
l'Archidiocèse de Malines-Bruxelles et comme Président de la Conférence des
Evêques de Belgique pour des raisons de santé
Le Cardinal Jozef De Kesel souffre actuellement de problèmes de santé. Il ne
s'agit pas d'une infection au coronavirus. Suite au traitement médical proposé
et qui vient d’être entrepris, le Cardinal ne sera pas en mesure de poursuivre
l’exercice de ses fonctions pendant quelques semaines.
Nous lui souhaitons un prompt rétablissement
! »
Je terminerai en vous
annonçant que la messe télévisée de ce dimanche est retransmise en mondiovision
depuis l’église saint Pierre.
Bonne semaine à tous
Abbé Philippe Nauts
Dimanche de Pâques
Alléluia ! Christ est ressuscité !
C’est avec une retenue imposée par les circonstances
actuelles que nous sommes invités à célébrer la joie de Pâques. Pourtant hier
comme aujourd’hui, c’est pour les croyants, l’événement qui change le monde.
Christ est ressuscité : la mort est vaincue pour toujours. Tellement improbable.
Si la naissance de Jésus avait déjà été exceptionnelle de sobriété et
d’inattendu, sa mort et sa résurrection le sont encore plus. Sans sa
résurrection, notre foi serait vaine, elle n’a pas de raison d’être.
Notre foi qui s’appuie, non pas sur des preuves, mais sur le
témoignage des femmes, des disciples et de tous ceux et celles qui ont vécu avec
lui une rencontre réelle, une rencontre des cœurs qui rejoignent le cœur de
Jésus.
Que découvrons-nous dans cette Bonne Nouvelle du jour de
Pâques ?
Tout d’abord un constat, la pierre a été enlevée du tombeau
de Jésus. C’est un choc pour les femmes qui étaient venues rendre hommage et
embaumer le corps, ce corps de Jésus qui n’est plus là. C’est alors au tour de
Simon-Pierre et du disciple que Jésus aimait d’aller jusqu’à la tombe pour
constater.
Ensuite, nous avons la foi, ils ne voient rien, mais ils
croient ! Ils croient tout ce que Jésus a raconté aux Apôtres. Tout ce qu’ils
ont vécu avec Jésus prend du sens à la lumière de la résurrection. Tout ce que
Jésus a dit et a fait est donc vrai, d’une vérité qui dépasse notre monde.
Sœurs et frères, que nos vies bouleversées dans leur
fonctionnement puissent prendre un sens nouveau à la lumière du Ressuscité. Dans
la foi nous ne voyons pas Jésus, mais nous croyons qu’il est vivant.
Fêter Pâques, c’est redire notre foi. C’est reconnaître la
vérité de la vie de Jésus, sa passion, sa mort et sa résurrection. Rempli de sa
lumière soyons pour tous ceux avec qui nous sommes en contact pour l’instant
source d’espérance et d’un renouveau toujours possible dans la foi en la Vie.
Joyeuses fêtes de Pâques à tous
Abbé Philippe, responsable de l’UP l’Olivier
Veillée pascale
Chers frères et sœurs, bien aimés en Christ.
Nous aurions aimé vivre cette veillée avec nos catéchumènes
qui se préparent depuis longtemps déjà afin de concrétiser leur parcours et
répondre ainsi à l'appel du Seigneur par leur engagement dans la foi et à suivre
Jésus, quelle joie pour leurs accompagnateurs, leurs parents et toute notre
Unité pastorale dans une même célébration de les accompagner à proclamer notre
foi et de chanter Christ Lumière et Christ Ressuscité. Les circonstances
particulières que nous vivons font que cela soit remis à plus tard. Que notre
foi grandisse en toutes circonstances.
En cette nuit, le chant de l'Exultet nous invite à la joie,
voici la nuit où le Christ, brisant les liens de la mort, s'est relevé,
victorieux, des enfers. O nuit du vrai bonheur, nuit où le ciel s'unit à la
terre, où l'homme rencontre Dieu. Qu'éclate dans le ciel la joie des anges,
qu'éclate de partout la joie du monde, qu'éclate dans l’église la joie des fils
de Dieu.
En cette nuit, en cette célébration, la plus belle, nos regards croisent le
Cierge pascal allumé au feu nouveau, cette lumière vient nous éclairer à travers
toute la parole de Dieu.
À la lumière du Christ ressuscité, lumière du monde, l'Ancienne Alliance
apparaît comme une préparation et une annonce du Christ venu accomplir
l'alliance nouvelle et éternelle.
Il est ressuscité, il vous précède en Galilée.
La Galilée d'aujourd'hui c'est notre humanité, ce sont les hommes qui errent
dans les ténèbres du non-sens ou du désespoir. Ce sont ceux qui ignorent qu'il
est la Résurrection et la Vie, il se fait proche de chacun.
Le Christ Ressuscité inaugure une nouvelle vie, il est passé
des ténèbres à la lumière, c'est-à-dire il ne reste pas enfermé dans le tombeau.
Pour les femmes qui arrivent au tombeau à l'aube, c'est un jour de deuil qui se
transforme en joie, un ange leur annonce la Résurrection de Jésus, les soldats,
images du fonctionnaire indifférent sont bouleversés, les apôtres sont
sceptiques. Soyez, sans crainte, je sais que vous cherchez, Jésus le crucifié ;
il n'est pas ici, il est ressuscité comme il l'avait dit. L'ange leur dit : «
allez dire aux disciples ».
Jésus leur dit : « Allez annoncer à mes frères. » En Jésus, nous sommes des fils
de Dieu et donc frères de Jésus, allons à sa rencontre, c'est dès maintenant que
commence pour nous, le « premier jour de la semaine », le matin de Pâques, un
monde nouveau vient de naître, nous naissons avec lui.
Frères et sœurs bien-aimés, nous sommes au terme d'un carême
particulier, à la lumière de tous les événements présents, notre joie est
immense, nous savons que ce qui vient d'arriver est important pour l'humanité,
un monde nouveau vient de naître, avec le Christ ressuscité, nous naissons nous
aussi avec lui, à nous de créer autour de nous un monde nouveau dans lequel,
tous nous sommes frères. Alléluia !
Abbé Jean-Robert Mifuku
Vendredi Saint
Chers amis,
Le vendredi Saint
reste le jour le plus sobre de l’année liturgique, un jour où nous sommes
invités à la prière et la méditation. Un jour où nous sommes invités à une
certaine retenue même dans nos actes ou notre manière de nous alimenter (c’est
un jour de jeûne).
Au cœur du mystère de
Pâques se dresse la Croix : signe de l’amour suprême du Christ pour chacun de
nous. Alliance ultime entre la terre et le ciel, appel à la foi et à la charité.
Dans son acte de don total Jésus accomplit toute l’Écriture. Alors aujourd’hui,
chacun chez soi mais en communion de foi vénérons la croix, levons les yeux vers
celui qui porte nos péchés. Il nous offre sa vie en abondance. Et
remémorons-nous les sept paroles de Jésus en croix. Elles constituent comme un
essentiel de la foi et permettent de contempler le Christ en sa Passion.
« Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mt 27,46 / Mc 15,34)
« Père
pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23,34)
« Amen, je te le
dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis » (Lc 23,43)
« Père, entre tes
mains je remets mon esprit » (Jn 19,26)
« Femme voici ton
fils » (Jn 19,26)
« J’ai soif » (Jn
19,28)
« Tout est accompli »
(Jn 19,30)
Oui, à toute
l’humanité s’adresse la Passion et la Croix, à tout homme éprouvé, à toute femme
dans la souffrance, à tout homme épris de justice, à toute femme habitée par
l’amour de ses enfants. La croix recueille tous les cris et toutes les
espérances, car la grâce infinie du Seigneur s’y exprime pour chacun de nous.
En ces jours saints
tout particulier, puissions-nous vivre de l’Espérance, puissions-nous croire que
nul ne peut tuer cette espérance : ni les jugements iniques, ni les supplices,
ni le covid-19, ni tout autre chose. L’Espérance réalise l’inimaginable, c’est
bien cela que nous rappelle la croix en ce Vendredi Saint 2020.
Abbé Philippe Nauts
Jeudi Saint
Chers frères et sœurs,
Nous entrons en ce Jeudi Saint dans le Triduum Pascal, avec Jésus, nous
allons vivre et entrer dans « son Heure » ; durant ces trois jours saints, nous
célébrons les dons du Seigneur à son Église, l'eucharistie et le sacerdoce. Il
nous fait entrer dans sa Pâques, dans le mystère de l'amour qui s'offre jusqu'au
bout.
La veille de sa mort, le dernier repas que Jésus partage avec ses disciples
prend une tout autre signification, à travers deux gestes qui s’éclairent l'un
et l'autre, le lavement des pieds de ses disciples, geste que Pierre ne comprend
pas et le partage du pain et du vin qui deviennent son corps et son sang. Ces
deux signes deviennent la source et le fondement du commandement de l'amour pour
Dieu dans le service du prochain.
Et nous, frères et sœurs, comprenons-nous vraiment ce que Jésus est en train de
réaliser. Nous n'y voyons spontanément qu'un appel à nous mettre au service les
uns les autres, puisque Jésus lui-même nous y invite « C'est un exemple que je
vous ai donné afin que vous le fassiez, vous aussi. » Jésus se dévoile au
travers de ce geste. Au cours de ce dernier repas rituel qui commémore la
libération d’Égypte.
L’Évangile de Jean, qui est construit autour des sacrements, et qui développe
longuement l'enseignement de Jésus au cours de la dernière cène, est pourtant le
seul qui ne nous rapporte pas explicitement l'institution de l'Eucharistie, mais
Jésus accomplit un geste réservé aux esclaves en lavant les pieds de ses
disciples, je pense qu'aucune parole ne pouvait mieux remplacer ou expliquer
mieux et mettre en lumière le lien entre trois grands mystères que nous
célébrons en ce Jeudi Saint, l'Eucharistie, la charité fraternelle, et le
sacerdoce.
L'eucharistie et la charité fraternelle implique un sacerdoce nouveau, où le
prêtre n'est pas un maître, un chef, un directeur comme dans les entreprises et
les assemblées humaines, mais un humble ministre des sacrements qui prépare les
fidèles à recevoir l'Eucharistie, et qui se met au service du sacerdoce royal de
tous les baptisés pour qu'ils puissent tous ensemble avec lui, en Jésus et par
Jésus, être médiateurs entre ce monde et le Dieu d'Amour.
Pierre nous rejoint aujourd'hui dans nos traversées des disciples,
appartenant à une communauté de frères et sœurs ordonnés au service fraternel,
selon le modèle laissé par le Christ.
Que ce temps que nous vivons, nous aide davantage à faire nôtre l'invitation du
Seigneur : « c'est un exemple que je vous ai donné afin que vous le fassiez,
vous aussi ».
Entrons dans la méditation et le silence de ce mystère d'amour et de la
présence du Seigneur en nous et à travers nos fragilités. Amen
Abbé Jean-Robert Mifuku
Dimanche des Rameaux
Chers amis,
Ce dimanche inaugure la Semaine Sainte et nous allons célébrer l’ambiguïté de
notre foi, les deux faces de ce qui nous habite comme chrétiennes et chrétiens :
la joie acclamant celui qui vient nous sauver et la douleur de la croix mettant
le Christ à mort dans notre vie.
La liturgie de ce dimanche et la semaine qui va suivre n’auront jamais été
aussi proches de nos réalités actuelles. En effet, nos vies sont pour l’instant
partagées entre de petits bonheurs et des joies partagées par les techniques
actuelles ou un coup de téléphone ou encore une visite à travers une fenêtre ou
au bas d’un balcon. La joie et l’admiration pour le personnel soignant, mais
aussi tous ceux qui de près ou de loin contribuent au bien-être des gens. Et
d’un autre côté nos frustrations d’être confinés, nos coups de colère parce
qu’il y a des files interminables, parce que les rayons sont vides. Notre
mauvaise humeur à cause de ceux qui ne respectent rien. Et puis la morosité due
à nos solitudes, au temps qui devient long.
Avons-nous remarqué cette foule qui suit Jésus et crie de joie à son passage…
Mais un peu plus tard, elle va l’insulter. Oui quand tout va bien nous acclamons
Jésus, quand tout va mal, nous l’accusons.
Les foules qui accompagnent Jésus vers Jérusalem ont reconnu le Messie. Elles
l’acclament, car elles voient en lui l’accomplissement des Écritures. Leur foi
contraste avec l’inquiétude des habitants de Jérusalem : « Qui est cet homme ? »
En entrant dans cette Semaine Sainte, chacun est invité à sonder son cœur.
Suis-je de ces pèlerins venus à Jérusalem pour célébrer la Pâque avec Jésus ou
de ces habitants remplis de doutes à son égard ? Dans le récit de la Passion, la
vérité du Christ triomphe de toutes les contradictions humaines. Judas trahit le
Maître pour trente pièces d’argent, le prix habituel d’un esclave. Lorsque Jésus
annonce aux Douze que l’un d’entre eux va le livrer, soudain chacun s’interroge
sur sa loyauté envers le Seigneur. En ces temps troublés, Jésus cherche à
affermir la foi de ses disciples. Ce pain partagé devient son corps. Et le vin
est son sang versé pour une alliance éternelle. Même violente, sa mort aura pour
but de leur donner la vie. Malgré le doute et les trahisons, Jésus décide de
s’offrir librement. Cette Semaine sainte réconcilie avec Dieu les hommes et les
femmes divisés que nous sommes. Elle concerne ceux qui se sont fatigués de
prier. Elle rassemble au pied de la Croix tous ceux que les tentations de ce
monde ont dispersés. Sur la Croix, Jésus rejoint ceux qui ploient sous le poids
de la haine ou du mensonge. L’humilité du Serviteur révèle ainsi la grandeur de
notre Dieu. La Passion du Christ ravive notre foi. Elle nourrit notre espérance,
car son amour triomphe du péché. En suivant Jésus jusqu’au calvaire, chacun peut
ainsi rendre grâce d’avoir été sauvé par lui.
En ces temps difficiles, soyons aussi comme Simon de Cyrène, qui aide Jésus à
porter sa croix. Nous sommes comme lui quand nous aidons quelqu’un en difficulté
ou encore quand nous prions Jésus et que nous lui disons que nous l’aimons.
Au terme de ce carême, la Parole de Dieu nous invite à nous remettre en question
et la semaine qui s’ouvre devant nous, nous aidera par notre prière et nos
méditations à trouver le Chemin, la Vérité et la Vie.
Prenons le temps pour lire chaque jour la Parole de Dieu. Prenons le temps de
suivre les offices de la Semaine Sainte à la télévision ou sur le net. Nous
entrerons ainsi non seulement en communion avec nos sœurs et frères de l’UP
l’Olivier, mais aussi avec tous les chrétiens qui vivent cette semaine, malgré
le confinement, à Bruxelles, en Belgique et de par le monde.
Même si nous sommes invités à rester chez nous ; nous devons aussi nous
oxygéner, alors un but de promenade pour ce Vendredi saint peut être le domaine
de la grotte qui est ouvert ou l’église Saint-Pierre qui sera ouverte de 14h00 à
17h00 pour ceux qui désire venir prier individuellement en ce jour particulier
(vendredi 10 avril).
L’équipe des nommés s’efforce aussi de prendre des nouvelles de tous ceux qui
ne reçoivent pas ce courrier (bien souvent par téléphone). Dans l’ensemble les
personnes vont bien, mais je vous demande avec insistance de prier pour les
malades et les personnes seules dans les homes et les hôpitaux. De prier pour
les familles en deuil qui ne peuvent que brièvement accompagner ceux qu’ils ont
aimés et qui sont partis.
Je terminerai par une nouvelle peu réjouissante, mais tout à fait
compréhensible, c’est la décision de nos évêques de reporter à l’année pastorale
prochaine la célébration des confirmations et premières communions.
Il en va de même pour les baptêmes et les mariages prévus pour les semaines à
venir. Tout cela reste difficile pour ceux qui avaient prévu ces événements.
Malgré tout cela demeurons dans l’espérance c’est ce qui nous fait vivre, ‘et
notre spécificité de chrétien et ce qui nous permet d’être sel de la terre et
lumière du monde.
Bonne Semaine Sainte à tous.
Abbé Philippe, Responsable de l’UP l’Olivier
5e Dimanche de Carême
Chers amis,
Sur notre chemin de carême si particulier cette année, ce cinquième dimanche de
carême nous encourage à ouvrir nos multiples « tombeaux » et à accueillir le
souffle de l’Esprit de Vie qui se répand sans cesse. Car avec la résurrection du
Christ nous ne sommes plus sous l’emprise de la chair mais bien sous celle de
l’Esprit, puisque l’Esprit habite en nous (Rm 8,8).
Durant cette semaine, j’ai réfléchi au sens de ce que nous vivons pour
l’instant en tant que chrétien et je retiens deux idées. Tout d’abord, dans un
monde qui commençait à tourner trop vite, la PATIENCE : nous devons en avoir et
nous allons encore en avoir besoin, non seulement parce que le confinement reste
de rigueur mais aussi parce que l’Eglise par la voix de nos évêques suspend
toute célébration publique jusqu’au 19 avril inclus. Patience parce que le jeûne
eucharistique devient long. Patience parce que nous n’avons pas l’occasion de
nous retrouver en communauté et beaucoup m’ont déjà exprimé des regrets en ce
sens. Patience enfin parce que nous demeurons dans l’incertitude du lendemain et
que notre espérance en des jours meilleurs semble vaine. Puissions-nous ainsi
changer notre regard, je vous livre ainsi un texte qui m’a été envoyé cette
semaine :
« C'était en mars 2020 ...
Les rues étaient vides, les magasins fermés, les gens ne pouvaient plus sortir.
Mais le printemps ne savait pas, et les fleurs ont commencé à fleurir, le soleil
brillait, les oiseaux chantaient, les hirondelles allaient bientôt arriver, le
ciel était bleu, le matin arrivait plus tôt.
C'était en mars 2020 ...
Les jeunes devaient étudier en ligne, et trouver des occupations à la maison,
les gens ne pouvaient plus faire de shopping, ni aller chez le coiffeur. Bientôt
il n'y aurait plus de place dans les hôpitaux, et les gens continuaient de
tomber malades.
Mais le printemps ne savait pas, le temps d'aller au jardin arrivait, l'herbe
verdissait.
C'était en mars 2020 ...
Les gens ont été mis en confinement pour protéger les grands-parents, familles
et enfants. Plus de réunion ni repas, de fête en famille. La peur est devenue
réelle et les jours se ressemblaient.
Mais le printemps ne savait pas, les pommiers, cerisiers et autres ont fleuri,
les feuilles ont poussé.
Les gens ont commencé à lire, jouer en famille, apprendre une langue, chantaient
sur le balcon en invitant les voisins à faire de même, ils ont appris une
nouvelle langue, être solidaires et se sont concentrés sur d'autres valeurs.
Les gens ont réalisé l’importance de la santé, la souffrance, de ce monde qui
s'était arrêté, de l’économie qui a dégringolé.
Mais le printemps ne savait pas. Les fleurs ont laissé leur place aux fruits,
les oiseaux ont fait leur nid, les hirondelles étaient arrivées.
Puis le jour de la libération est arrivé, les gens l'ont appris à la télé, le
virus avait perdu, les gens sont descendus dans la rue, chantaient, pleuraient,
embrassaient leurs voisins, sans masques ni gants.
Et c'est là que l'été est arrivé, parce que le printemps ne savait pas. Il a
continué à être là malgré tout, malgré le virus, la peur et la mort. Parce que
le printemps ne savait pas, il a appris aux gens le pouvoir de la vie.
Tout va bien se passer, restez chez vous, protégez-vous, et vous profiterez de
vos heures si précieuses.
Surtout restez confiants et gardez le sourire ! »
Une deuxième idée qui me vient à l’Esprit est le défi qui nous est lancé de
vivre notre relation à Dieu de manière renouvelée. Comme si le Seigneur nous
invitait à être imaginatif et nous devrons l’être pour vivre malgré tout la
semaine sainte et la joie de Pâques. Le magnifique récit de ce dimanche peut
nous y aider car il est une étape clé de la révélation de Jésus dans l’Evangile
de Jean. Comme un miroir, Lazare renvoie chacune et chacun de nous à son destin
d’homme et de femme mortel appelé à la vie éternelle. . Le relèvement de Lazare
nous montre la victoire de Jésus sur la mort, son ennemie ultime. Tout comme
l’aveugle-né de l’évangile de dimanche dernier, Lazare dont le nom signifie «
Dieu aide » retrouve son intégrité physique. Témoignage que Dieu est le Dieu des
vivants et non des morts. Alors que la mort semble régner à Bergame (Italie) ou
en Espagne que nous commençons aussi à compter nos morts, nous pouvons nous
étonné avec les disciples de Jésus, Marthe et Marie de l’absence apparemment
voulue de Jésus. Un étonnement qui rejoint souvent nos questions et notre
perplexité devant les voies de Dieu qui se tait lors de l’agonie de son fils en
croix ou ce Dieu qui semble absent alors que nous nous débattons avec notre
propre mort ou celle de nos proches. Ou est ce Dieu dont la Bible nous affirme
qu’il compatit à nos souffrances et fait siennes nos propres larmes ? Jésus
devant la mort de son ami ne cache pas sa tristesse et il pleure. Mais il avait
précisé que cette maladie de son ami était en fait orientée vers la gloire de
Dieu : en effet la mort de Lazare va être l’occasion pour Jésus au-delà de la
douleur de la séparation de révéler la gloire de Dieu. En effet, l’amour de Dieu
ne nous épargne pas les vicissitudes de notre condition humaine mortelle, mais
que cet amour nous ouvre un au-delà et nous donne la certitude que l’alliance
vécue ici-bas ne peut être mise en échec par la mort. Voilà un acte de foi. Une
foi qu’exprime Marthe au cœur de cet événement douloureux et qui exprime toute
sa confiance. Elle affirme d’abord un « je sais » qui va devenir un « je crois
». Elle passe d’une certitude théorique à la reconnaissance de Celui qui est la
Résurrection. Oui Jésus nous sauve par sa résurrection : « Celui qui croit en
moi, même s’il meurt vivra. Et quiconque vit et croit en moi ne mourra pas à
jamais »
Frères et sœurs demeurons unis dans la prière et soyons source d’espérance
pour celles et ceux dont nous prenons soin
Abbé Philippe, Responsable de l’UP l’Olivier
4e Dimanche de Carême
Chers amis,
En ce 4ème dimanche de carême nous voici arrivé à la Laetare (mi-carême), à
la moitié de notre parcours. Un parcours je l’avoue, cette année, bien
particulier, un parcours forcé diront certains, imposé diront d’autre. Mais
voyons les choses positivement, nous sommes invités à vivre un carême
authentique, une retraite au désert. Nous avons comme thème de carême «Choisir
la Vie », n’est-ce pas une invitation à un retour à l’essentiel ? Contraint et
forcé par les dispositions imposées par le gouvernement, nous avons le temps,
même si pour certains la journées sont longues et que la solitude pèse, nous
avons le temps pour la réflexion, pour la prière, la lecture autant d’occasion
pour nous d’approfondir notre foi et notre relation à Dieu, en un mot se
convertir. Choisir la Vie c’est aussi laisser le Seigneur habiter notre cœur. «
Dieu ne regarde pas comme les hommes » : Jésus n’a pas le même regard que les
pharisiens. Il voit le cœur de l’homme alors que ces derniers s’arrêtent à
l’extérieur. Il est source infinie d’amour et de pardon ; eux s’attachent à une
religion du mérite. Elle est grande, notre joie, car le Dieu qui nous aime est
plus grand que notre cœur ! Réjouissez-vous avec Jérusalem, exultez à cause
d’elle, vous tous qui l’aimez ! Avec elle, soyez pleins d’allégresse, vous tous
qui portiez son deuil ! Ainsi vous serez nourris et rassasiés de l’abondance de
sa joie. (Is 66, 10. 11).
Oui réjouissons –nous de ce temps où nous avons le temps pour vivre une vrai
communion les uns avec les autres, même si nous n’avons pas l’occasion de nous
voir. Faisons mourir l’adage : « loin des yeux, loin du cœur » et vivons un «
loin des yeux, proche du cœur » Prenons des nouvelles les uns des autres, soyons
attentifs au plus démuni d’entre nous, parce que seul, âgé, malade. Cette
période de confinement est aussi l’occasion de redécouvrir les personnes de nos
quartiers qui vivent cette situation et qui ont besoin d’un coup de main pour
des courses ou un autre service.
Quelques nouvelles de nos communautés ? Je n’en ai hélas pas beaucoup puisque
tout est à l’arrêt. Seules quelques funérailles ont été célébrées en groupe
restreint. Même s’il n’y a pas de célébration eucharistique les églises de notre
UP sont ouvertes le dimanche aux heures de messes pour permettre à ceux qui le
veulent de venir prier. Le domaine de la Grotte Notre-Dame de Lourdes reste
aussi accessible et peut toujours être un but de promenade. Dans tous ces lieux
bien entendu nous respectons les consignes de sécurité et d’hygiène. En ce qui
concerne tout autre information nous nous tenons toujours à votre disposition.
Restons aussi à l’écoute des informations pour connaître les dispositions de
l’Eglise après le 3 avril.
Enfin, continuons tous aussi à vivre en chrétien et en communion en regardant
les célébrations eucharistiques à la télévision, en écoutant RCF, en regardant
KTO. Sur internet pour ceux qui sont habiles de cette technologie, Prions en
église et Bayard mettent aussi tout une série de choses à notre disposition.
Frères et sœurs, en ces temps qui restent difficiles, restons chez nous, ne
perdons pas courage et soyons dans l’espérance. Le Seigneur ne nous laisse pas
tomber et nous promet que toute mort est toujours suivi d’une résurrection.
Alors soyons des instruments d’espérance pour tous
Que Dieu vous bénisse et vous garde, je prie pour chacune et chacun de vous
Abbé Philippe, Responsable de l’UP l’Olivier
Bâtiment Sainte-Claire
Chers paroissiens de l’UP l’Olivier,
La situation est grave mais pas désespérée (selon la formule consacrée).
Au nom de l’équipe pastorale je tiens à vous informer que la situation
du bâtiment de Sainte-Claire est devenue très complexe. Après le passage
d'un architecte expert en présence de la Fabrique d’Église et d’un membre de
la commune, la Fabrique d'Église a pris la décision, justifiée à mon avis,
de rendre l'église inaccessible et cela jusqu’à ce que le rapport
d’expertise soit connu. C’est la stabilité du bâtiment qui est en question.
En début d’année pastorale il ne s’agit pas d’une bonne nouvelle, mais
nous faisons tout pour que la situation soit vécue au mieux. Les paroissiens
de Sainte-Claire sont invités pendant cette période à rejoindre les autres
clochers de l’UP.
Célébration dominicale à Notre-Dame de Lourdes et à Sainte-Cécile à 9h45
et à Saint-Pierre à 11h15. L'horaire complet des messes se trouvent sur la
page
Célébrations.
Abbé Philippe
« À la rencontre… créons des liens »
Rentrée pastorale pour toute l'UP Olivier (N-D. Lourdes,
Ste-Claire, Ste-Cécile, St-Pierre) le samedi 29 septembre 2018 à
12h30 (accueil à partir de 12h) en l'église Notre-Dame de Lourdes : repas convivial
(spécialités de tous pays en habit traditionnel pour ceux qui le désirent…)
suivi d'échange, groupe de partage, atelier pour petits et grands et
célébration eucharistique de rentrée.
Onction des malades, en Unité Pastorale
Le samedi 16 juin 2018 à 15h00 à l'église Notre-Dame de Lourdes :
Sacrement de l'onction des malades.
Le sacrement des malades a pour but de
donner une aide spéciale au chrétien confronté aux difficultés d’une maladie
grave ou de la vieillesse. Le chrétien peut recevoir le sacrement des
malades chaque fois qu’il est atteint d’une grave maladie. C’est le
sacrement de la présence du Seigneur à nos côtés dans les moments d’épreuve
que sont la maladie ou la vieillesse. Avec l’imposition des mains, l’onction
rappelle l’attention et la tendresse de Jésus Christ envers les personnes
malades.
« Si l’un de vous est malade, qu’il
fasse appeler les anciens de la communauté qui prieront pour lui en
pratiquant une onction d’huile au nom du Seigneur. Leurs prières, inspirées
par la foi, sauveront le malade, le Seigneur le relèvera, et s’il a commis
des péchés, ils lui seront pardonnés. » Jc 5, 14-15
Guérison intérieure, réconciliation avec
soi-même, avec ses proches, avec Dieu, ou vrai mieux être. Dans l’onction,
le Christ manifeste la tendresse du Père pour celui qui souffre en donnant
son Esprit, force pour lutter contre le mal.
Sur les chemins de la paix, journée en Unité Pastorale![](images/Dadizele.jpg)
Lors de notre journée "en chemin vers la paix", nous avons déposé aux
pieds de Notre-Dame de Dadizele toutes nos prières pour la paix dans nos
familles, nos lieux de travail, notre monde, notre Église et notre UP
Olivier.
Rendons grâce à Dieu pour cette belle journée de ressourcement et de
fraternité.
Marie-Paule
PS : objet trouvé dans le car, une veste brune matelassée sans manche.
S'adresser au secrétariat.
Remerciements
Le résultat du repas MOJOCA du 19 novembre est de 2.000 €, versé
sur le compte du MOJOCA « Avec le Guatemala » BE14 7512 0047 4283. Ce
résultat est le fruit d’un magnifique mouvement de solidarité de tous les
participants et de tous ceux qui par leur aide et appui ont permis de
réaliser ce repas pour soutenir le Mouvement des Jeunes de la rue à
Guatemala Ciudad !
Muchas gracias a todos ! Merci beaucoup à tous !
Ana Patricia Alvarez, www.mojoca.be
![](images/image001.jpg)
Vivre Ensemble
Après le film « Le prix du pain », Vivre Ensemble projettera «
Volontaire ! », le tout nouveau film-documentaire de Yves Dorme,
le mardi 5 décembre à 19h30 au centre culturel de Jette l’Armillaire,
145 boulevard de Smet de Naeyer.
Ce documentaire est une invitation à partir à la rencontre de personnes
volontaires au sein d’associations de lutte contre la pauvreté et
l’exclusion sociale.
Ce film s’adresse à toute personne, engagée ou non, prête à se laisser
interroger sur le sens de sa relation aux autres et sur notre modèle de
société. Ce film sera donc un outil pour nourrir les réflexions de chacun
sur son engagement citoyen.
Éveil à la Foi
Tu as entre 5 et 8 ans, tu es invité avec ta famille le dimanche 10
décembre, à partir de 9h30 jusqu’à 11h00, pour un petit déjeuner suivi
d’un bricolage sur le thème de l’Avent et Noël. Inscription souhaitée (pour
l'organisation du petit déjeuner) mais vous êtes bienvenus même sans
inscription. Les frères, sœurs, grands-parents sont les bienvenus. Les
enfants devront être accompagnés par au moins un adulte.
Lieu: Salle EXCELSIOR (1er étage), 8 rue de l'Église Saint-Pierre à 1090
Jette.
Contacts : Monique Gieskes,
0494 242 912 ou Virginie Dusenge,
0495 540 243. Envoyez un mail ou un sms : EVEIL + nom de famille + nbre
d’enfants + nbre d’adultes).
Prix : GRATUIT (ou petite participation libre). Attention les places sont
limitées, Réagissez au plus tôt si vous êtes intéressés.
Atelier biblique de l’Unité pastorale dans le cadre de l’Avent
Vous êtes invités à l’atelier biblique « La figure de Jean-Baptiste
qui ouvre les évangiles de Marc et Jean » avec Régis Burnet, le
mercredi 13 décembre à 20h00 à la salle Excelsior.
Informations :
Marie-Paule Gendarme
0495/899.466
![](images/archeveche.jpg)
Collecte de
Noël 2017 pour l’accueil de réfugiés Syriens
L’immigration persistante constitue un important
défi pour notre société. Nous ne pouvons jamais oublier que « l’étranger » est
un être humain, avec tous les droits et devoirs qui en découlent. De même pour
les sans-papiers. Bien conscients de la complexité de cette situation, nous ne
pouvons cependant pas construire des murs d’indifférence et d’angoisse. Ce
n’est pas dans le repli sur soi ni dans la seule recherche de nos propres
intérêts que l’on peut offrir un horizon de bonheur pour le vivre ensemble et
bâtir une société plus humaine.
Dans le cadre du « couloir
humanitaire », 150 réfugiés pourront venir dans notre pays de manière légale et
en toute sécurité. Nos diocèses vont accueillir 100 de ces réfugiés Syriens. Il
s’agit de personnes particulièrement vulnérables: des familles avec enfants, des
handicapés, des personnes avec problèmes médicaux ou des personnes âgées.
Dans cette optique, les évêques
belges demandent que la collecte de Noël 2017 soit destinée à l’accueil de ces
réfugiés Syriens.
Le produit de la collecte de
Noël pour l’accueil de réfugiés Syriens peut être versé sur le compte BE 06 7340
1936 2522 / BIC KREDBEBB du Centre Interdiocésain (Rue Guimard 1 1040
Bruxelles), avec la mention: Réfugiés Syriens Noël 2017
En dehors de la collecte, en
signe de solidarité, les chrétiens peuvent aussi verser directement une
participation sur le compte bancaire mentionné.
Avec mes meilleurs sentiments dans le Christ.
Cardinal Jozef De Kesel, Archevêque de
Malines-Bruxelles
Rencontre des Jeunes du mercredi 17 décembre 2014
Chers parents, chers jeunes,
Comme annoncé à la retraite et pendant les célébrations de confirmation, nous
nous retrouvons le 17 décembre 2014 de 19h à 21h environ pour une soirée
de retrouvailles et de projets pour l'année qui vient. Nous accueillerons aussi
les nouveaux jeunes qui n'ont pas encore de groupe. La rencontre aura lieu à la
Salle Excelsior, rue de l'Eglise saint Pierre, n°8, 1090 Jette. Jean-Richard
Kasanda et moi escomptons sur votre présence.
Notre projet consiste à fonder un mouvement de jeunes chrétiens sur Jette et en
partie Ganshoren en recommençant une "pastorale des jeunes" dans laquelle nous
continuons à approfondir notre foi ensemble et à la vivre et la mettre en
pratique. Pour les nouveaux non baptisés ou confirmés, il y aura aussi une
catéchèse de préparation.
Tous les jeunes sont bienvenus et pas seulement ceux qui ont vécu le moment de
catéchèse et de confirmation, même les amis de nos amis. Les jeunes de 11/12 ans
rejoindront un groupe de 11/14 et ceux de 15 ans et plus un groupe de 15/20 ans.
Les "grands jeunes", 20/30 auront aussi des propositions spécifiques. Beaucoup
d'activités prévues sont cependant pour tous les âges.
Les parents sont les bienvenus pour la soirée du 17 décembre, mais nous laissons
à leur discernement leur présence pour que les jeunes fassent aussi leur
expérience de groupe. Il faut cependant au moins que quelques parents se
dévouent pour être présents, je compte sur vous !!!
Notre soirée se déroulera en deux temps : d'abord un repas spaghetti. Ensuite,
nous présenterons les activités et nous prévoyons une animation au cours de
cette présentation. Les parents volontaires pour préparer de la sauce spaghetti,
pâtes, fromage et boissons sont invités à m'envoyer un mail, n'hésitez pas à
vous manifester. Je le dis aussi pour les parrains/ marraines. .
Pour l'organisation de la soirée et du repas, MERCI de S'INSCRIRE (Nom, prénom
suffit pour les jeunes) : il faut prévoir les quantités et qui apporte quoi côté
parents.
La participation est gratuite, moyennant la participation volontaire de chacun à
la préparation du repas. A la grâce de Dieu !
N'hésitez pas à me contacter si vous avez des questions. Chers parents,
encouragez vos jeunes à "ne pas rester seul" comme chrétiens. Merci pour tout.
Je laisse mes coordonnées :
Abbé Jean-Luc Maroy
0494/116 385
jl.maroy@gmail.com
Nouvelle répartition des responsabilités dans l'UPJ à partir
du 1er septembre :
Nous accueillons une nouvelle animatrice pastorale dans l'Unité pastorale de
Jette. Virginie Dusenge nous vient de Molenbeek-Centre sera co-responsable
pastorale
de la communauté de Notre-Dame de Lourdes et coordonnera l'accompagnement des
parents pour les baptêmes. La liste complète de référents de
l'Unité pastorale de Jette se trouvent sur la page Contactez-nous.
Des modifications dans l'organisation des catéchèses entrent en
application à partir de ce mois de septembre. Découvrez dans les pages des
différentes pastorales (voir le menu de la colonne de gauche) les dates des
réunions d'informations et d'inscription.
Départ des Abbés Gilbert Yamba et Dominique Crèvecoeur vers
d’autres horizons !
![](images/dominique.jpg)
L’Abbé Gilbert Yamba, qui a servi dans les différentes
paroisses de l’Unité Pastorale pendant de nombreuses années, nous quittera au
mois de septembre. Il a été nommé responsable de l’Unité pastorale Emmaüs (Molenbeek
Ouest).
Affecté par les limites de son corps, l’abbé Dominique
Crèvecoeur quittera aussi le service pastoral pour prendre sa pension. Nous leur
sommes reconnaissants pour leur présence et les services accomplis chez nous et
nous garderons d’eux le souvenir de vrais serviteurs de Dieu.
Floralies à l'église Saint-Pierre
À l’occasion du Marché Annuel, l’église Saint-Pierre est fleurie et ouverte
de 14 à 24h00 du 24 au 27 août 2012 et de 14 à 18h00 du 28 août au 2 septembre.
L’entrée est gratuite.
Le jeudi 23 août 2012 à 20h00, concert fleuri organisé par Musica Cultura
avec la participation de la société Royale Philharmonique de Jette. Entrée : 5
euros (carte en vente à l’église ou par virement au compte financier : BE97 7330
26647849 et les cartes seront à votre disposition à l'entrée le jour même).
![](images/actual1.jpg)
15 août : Fête de l’Assomption de la Vierge Marie
Vous êtes invités à participer aux Triduum en hommage à Notre-Dame.
Le 13 août 2012 à 16h00, prière du rosaire suivi d'une procession à l'église
de la Madeleine.
Le 14 août 2012 à 20h00, prière mariale dans l'église Notre-Dame-de-Lourdes
(av. Woeste) suivie à 21h00 de la procession dans les rues de Jette vers la
grotte.
Le 15 août 2012 à 15h00, prière du chapelet et temps d'adoration à la grotte,
av. Léopold 1, 296.
Durant tous ces moments de prière, il y aura possibilité de célébrer le
sacrement de la réconciliation.
Carême et Pâques 2012
retrouvez les activités et horaires sur la page Carême.
lundi 26 mars à 20h15 sous l'église Notre Dame de Lourdes, à Jette,
salle 5,
soirée de rencontre et d'échange avec un partenaire nicaraguayen
d'Entraide & Fraternité : pour une agriculture paysanne digne, un témoin de
la défense de l'agriculture paysanne et de l'agriculture de subsistance ;
soirée pour tous !!!
Ne ratons pas une occasion de mettre un visage sur des situations souvent
expliquées et perçues comme lointaine. La fraternité, ça se joue notamment au
niveau des relations interpersonnelles. Ce sera aussi l'occasion de mieux
essayer de comprendre pourquoi le fonctionnement mondialisé du commerce ruine
presqu'immanquablement les producteurs paysans locaux des pays du sud et comment
nous pouvons soutenir des initiatives collectives qui tentent d'inverser le
mouvement !
Vous êtes les très bienvenu(e)s !
Metropolis
2012 est un projet commun à 12 grandes villes européennes d’organiser
diverses activités pour (re)nourrir notre foi.
- Ainsi à la Cathédrale, les dimanches de 16 à 18h00, témoignages sur le
thème de la conversion ;
- à Ste Croix, (Flagey), catéchèse de l’Archevêque à l’intention des
jeunes le mercredi 21 mars à 19h30 ;
- à l’église St Lambert (Heysel), un enseignement de l’évêque auxiliaire à
l’adresse des parents qui ont demandé récemment ou demandent actuellement le
baptême pour leur enfant (bébé ou en âge de scolarité) le samedi 31 mars, de
15 à 17h00.
Et bien d’autres propositions.
Des fascicules avec les autres activités sont disponibles dans les églises.
Invitation![](images/claire.jpg)
Chers amis,
L’année 2012 sera une année de fête pour la célébration de 800 ans de la
vocation de Sainte Claire. Le soir du dimanche des Rameaux, Claire quittait sa
famille pour se consacrer au Seigneur.
À cette occasion, les Sœurs Clarisses et la Famille franciscaine ont fait créer
une pièce de théâtre à partir des lettres écrites par Claire à son amie Agnès de
Prague.
La pièce « de Claire à Agnès » est montée par Rosy Demaret en collaboration
avec le Théâtre buissonnier.
Elle dure une heure et est jouée par 4 actrices. Basée sur les lettres de
Claire, le spectacle est agrémenté de projections et de beaux chants. Elle est
jouée cette année dans certaines villes de Belgique et elle sera jouée à la
Paroisse Ste-Claire, unique paroisse dédiée à Ste-Claire en Belgique, le 22
avril 2012 à 15h00 précises.
Pour les personnes qui le souhaitent, l’équipe pastorale locale de Ste-Claire
propose, après la célébration dominicale du 22 avril (à 11h), de partager un
repas « auberge espagnole » suivi d’une brève présentation de la sainte et du
spectacle.
Renseignements : Jean-Claude
Gilquin, 0495 599 003 - Gilbert Yamba,
0479 414 942
Tableau peint par Susanne Ernst.
Journée de ressourcement
L’équipe pastorale de la Paroisse Sainte-Cécile organise une journée de
ressourcement ouverte à tous le samedi 10 mars 2012 de 9h30 à 16h30.
Thème : comment vivre en humains dans une société multiculturelle avec
l’Évangile comme référence ?
Animateur : le frère Dominique Collin. Dominicain belge, responsable de la
pastorale universitaire à Liège. Auteur de Mettre sa vie en paraboles (Editions
Fidélité 2010).
Lieu : église Sainte-Claire, avenue J. De Heyn, 104, 1090 Bruxelles. Bus 84
(arrêt De Heyn) – Bus 88 (arrêt Pattijn).
Pique-nique à emporter. Potage et café sur place. P.A.F. Libre
Renseignements et inscription :
Dominique Crèvecoeur
0477 54 88 93 ou J-M. Bruyndonckx 0498 11 88 10
Veillée
de Chansons et de Prières
avec Jean-Claude Gianadda
Nous sommes heureux de vous inviter à cette veillée de chansons
et de prières
le mardi 28 février 2012
de 20h00 à 21h30
à l'église Sainte-Claire
(104 avenue Joseph De Heyn à Jette)
Entrée libre
Plus de renseignements au sujet de Jean-Claude Gianadda et
l'Association Saint Bruno
par ici.
![](images/e&f%20pause%20cafe1.jpg)
ENTRAIDE
& FRATERNITÉ soutient et finance au Guatemala et au Nicaragua des projets de
populations paysannes locales qui luttent contre la pauvreté et l’injustice.
La
direction de Colruyt a accepté que le vendredi 2 mars tous ses magasins de
Bruxelles et de Wallonie accueille des « Pauses-Café ». Concrètement, il s'agit
d'être là à 2 personnes à l'entrée du magasin Colruyt de Jette, 511 rue Léopold
Ier.
ENTRAIDE & FRATERNITÉ met des dépliants d'informations à disposition et de la
documentation. Tout est mis à disposition par Colruyt pour offrir une collation
aux clients qui veulent bien s'arrêter.
Les Pauses-Café sont l’occasion de parler d’ENTRAIDE &
FRATERNITÉ et de faire connaître l'action de cette O.N.G. Les Pauses-Café
favorisent la rencontre et l’échange, des gens ont du plaisir à partager un
moment convivial, tout en s'informant.
Une participation libre, petite ou pas, est possible via une tirelire E&F posée
sur la table d'accueil de la « Pause Café ».
Nous souhaitons être présent au Colruyt de Jette le vendredi
2 mars 2012 de 08h30 à 21h00. L’idéal serait d’avoir des « duos » pour chaque
permanence. Concrètement, inscrivez-vous pour une permanence de 1 ou de 2 heures
en prenant contact avec Véronique Canart soit par
courriel, soit par téléphone : 02 466
22 25.